En direct
A suivre

Eric Masson : un hommage rendu aujourd'hui au brigadier tué il y a un an

Eric Masson a été tué le 5 mai 2021 à Avignon.[Nicolas TUCAT / POOL / AFP] Eric Masson a été tué le 5 mai 2021 à Avignon. [Nicolas TUCAT / POOL / AFP]

Ce jeudi 5 mai, un an après la mort du brigadier Eric Masson, tué par balles lors d’un contrôle contre le trafic de drogues à Avignon (Vaucluse), un hommage citoyen lui sera rendu dans la ville.

Les habitants de la commune et tous ceux qui le souhaitent sont ainsi invités à se rejoindre à 19 h sur le parvis de la mairie, afin de saluer la mémoire du policier, nommé commandant à titre posthume.

Le 5 mai 2021, alors que des riverains avaient alerté les forces de l’ordre sur la présence de dealers en centre-ville, le brigadier et un collègue étaient intervenus sur place. Ils contrôlaient une femme identifiée comme acheteuse de stupéfiants, quand la situation a pris une tournure tragique.

En effet, deux individus se sont alors approchés des agents. L’un d’eux, qui possédait une arme de poing, a soudainement ouvert le feu, touchant par deux fois Eric Masson. Une balle a touché l’abdomen, l’autre le cœur. Tandis que le brigadier s’écroulait, mortellement blessé, et que son collègue sortait son arme pour riposter, les deux hommes prenaient la fuite.

Malgré l’arrivée rapide des pompiers, le policier de 37 ans, marié et père de deux enfants, succombait sur place.

Une demande de remise en liberté de la part du tireur présumé

Après de longs jours de recherche, les suspects étaient interpellés le 9 mai, alors qu’ils circulaient sur l’autoroute, entre Avignon et Nîmes, en direction de l’Espagne. Trois individus se trouvaient dans le véhicule, dont le tireur présumé et son complice. Le lendemain, une quatrième personne était également arrêté, la sœur du principal suspect.

Ce dernier, Ilias A., à même pas 20 ans, était déjà connu des services de police. Alors qu’il était mineur, il avait été condamné pour détention et usage de stupéfiants, ainsi que pour conduite sans permis. Mis en examen pour homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique, il est en détention provisoire en attendant le procès, espéré par les parties civiles pour 2023 (qui concernera également son complice et une personne accusée de les avoir accueillis brièvement pendant leur fuite).

Alors que l’enquête touche à sa fin, le tireur présumé clame toujours son innocence, malgré son identification par son ami et le policier qui accompagnait Eric Masson lors de la tragique intervention. La justice a refusé en octobre dernier sa demande de remise en liberté.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités