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Législatives 2022 : Fabien Roussel juge la candidature de Taha Bouhafs «pas acceptable» et demande à la gauche de l’écarter

Fabien Roussel a demandé à la France Insoumise de revoir la candidature de Taha Bouhafs. [Thomas COEX / AFP]

Investi par la Nouvelle union populaire écologique et sociale, Taha Bouhafs ne fait pas l’unanimité au sein de l’union de gauche. Ce lundi matin, le communiste Fabien Roussel a demandé à la NUPES d’écarter la candidature du militant tout en jugeant celle-ci «pas acceptable».

Premières dissensions au sein de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Invité des 4 vérités sur France 2 ce lundi 9 mai, Fabien Roussel est revenu sur la candidature de Taha Bouhafs à Vénissieux, près de Lyon. «Je ne comprends pas que LFI puisse présenter quelqu’un sous ses couleurs qui a été condamné en première instance pour injure raciale», a déclaré le président du Parti communiste.

«J’ai déposé un texte de loi demandant à rendre inéligible ceux qui avaient de telles condamnations. Il a fait appel, cela veut dire qu’il pourrait être condamné en deuxième instance et, s’il était élu, de voir remettre son mandat… ce n’est pas acceptable», a-t-il ajouté.

À Vénissieux, la maire communiste Michèle Picard est également candidate à la circonscription.

Fabien Roussel a, par ailleurs, demandé à la France Insoumise de revoir la candidature de Taha Bouhafs.

Condamné pour injure raciale

Le journaliste militant a été condamné le 28 septembre 2021 pour injure publique à raison de l’origine après des propos à l’encontre de Linda Kebbab, une syndicaliste policière.

En effet, dans un message sur le réseau social Twitter, Taha Bouhafs avait commenté un extrait d’une intervention médiatique de la syndicaliste policière en la qualifiant de «ADS : Arabe de Service» avant de supprimer son commentaire.

«J’assume totalement mon dernier tweet, je l’ai supprimé car j’ai oublié que dire le mot ar*be peut valoir un ban de Twitter en cas de signalements massifs :)», avait-il écrit dans un autre tweet.

«J’aurais pu régler mes comptes par média interposé mais là, c’est une vraie dérive venant d’un journaliste et militant avec une influence sur les réseaux sociaux. C’est très blessant et choquant», avait déclaré Linda Kebbab.

Taha Bouhafs devait verser 1.500 euros d’amende ainsi que 2.000 euros de dommages et intérêts. Néanmoins, le journaliste-militant a fait appel.

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