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Marine Le Pen : Jean-Luc Mélenchon «peut transformer l’Assemblée nationale en ZAD avec les défenseurs des black blocs, des burkinis»

Marine Le Pen estime que le RN est la seule opposition crédible à Emmanuel Macron. [CHRISTOPHE SIMON / AFP]

De retour dans l’arène politique pour la campagne des élections législatives, Marine Le Pen a tapé fort ce mercredi, en s’en prenant à son rival Jean-Luc Mélenchon.

Selon elle, «si un certain nombre de Français votent pour lui, il peut transformer l'Assemblée nationale en ZAD, avec les défenseurs des black blocs, les défenseurs du burkini à la piscine, ceux qui veulent désarmer la police, ouvrir les prisons». «Ça je ne le souhaite pas», a-t-elle ajouté, sur RTL.

Elle a ainsi fait référence à l’union de la gauche, qui regroupe La France insoumise, EELV, les socialistes et les communistes, et qui comprend donc le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle, dont la volonté est de voir autorisé le maillot de bain religieux dans les piscines de la ville. 

Malgré cette union, baptisée NUPES, Jean-Luc Mélenchon «ne sera jamais Premier ministre», a affirmé celle qui l’a battu à la présidentielle pour se qualifier au second tour. «Il faut arrêter cette fable (…) c’est une escroquerie», a-t-elle appuyé.

Toujours pas de rapprochement avec le camp Zemmour

Abordant «la tripolarisation de la vie politique», entre le camp d’Emmanuel Macron, le Rassemblement national et le pôle Jean-Luc Mélenchon, elle a fait part de son souhait de confirmer sa place de première opposante, grâce à de nombreux députés RN aux prochaines législatives. «La seule opposition crédible, constructive, qui peut réellement influer sur les choix qui risquent d'être faits, et qui seront toujours néfastes, par Emmanuel Macron est constituée par les députés du RN», a-t-elle affirmé.

Pour autant, malgré son souhait d’obtenir un groupe parlementaire le plus large possible (au moins 15 élus), Marine Le Pen a encore refusé de tendre la main vers Eric Zemmour et Reconquête. Elle a estimé que pour les personnes l’ayant quittée, «c’est un chemin sans retour». Selon elle, les «alliances d’appareils font fi du fond politique».

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