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Damien Abad : qu'est-ce que l'arthrogrypose, la maladie dont souffre le ministre des Solidarités ?

Damien Abad est atteint d'une arthrogrypose depuis la naissance. [LUDOVIC MARIN / AFP]

Nommé ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées, le transfuge des Républicains Damien Abad souffre d'une maladie rare appelée arthrogrypose.

Chargé des Personnes handicapées dans le nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne, Damien Abad est directement concerné par le sujet.

L'ex-président du groupe LR à l'Assemblée est en effet atteint d'une arthrogrypose, une maladie congénitale rare qui le met en situation de handicap.

Présente dès la naissance, cette maladie se caractérise par des déformations et des raideurs articulaires, ainsi que par des déficiences neuro-motrices. Différentes articulations peuvent être affectées : la main, le pied, le genou ou plusieurs à la fois.

une maladie Causée par un manque de mouvements du fœtus

Touchant environ une naissance sur 4.000 dans le monde, l'arthrogrypose trouve son origine dans le ventre de la mère, pendant la grossesse.

«Les AMC (arthrogryposes multiples congénitales) sont toujours liées à une baisse des mouvements fœtaux. La précocité et l’importance de la baisse des mouvements fœtaux au cours de la grossesse déterminent la gravité des manifestations à la naissance», explique la Haute autorité de santé sur son site internet.

Cette baisse de mouvements du fœtus au cours de la grossesse peut être due à une quantité insuffisante de liquide amniotique, à une affection de la mère (comme une sclérose en plaques par exemple) ou bien à un trouble génétique affectant la capacité du bébé à bouger quand il est dans l'utérus, détaille le site Journal des Femmes.

Dans la tourmente après des accusations de viols, Damien Abad a évoqué son handicap pour se défendre, assurant que sa maladie ne lui permettait pas de contraindre physiquement une femme.

Président du groupe LR à l'Assemblée, Damien Abad était jusqu'ici resté discret sur son handicap. «J'ai toujours fait en sorte que ce ne soit ni un frein, ni un moteur en politique», avait-il confié au Parisien en 2020.

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