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Refus d’obtempérer à Paris : «mon frère n’aurait jamais été capable de foncer sur la police», affirme la sœur du conducteur

La sœur et l’avocat du conducteur ayant refusé d’obtempérer face à la police, ce qui a conduit à la mort de la passagère, samedi dans le 18e arrondissement de Paris, ont donné une conférence de presse ce jeudi matin pour défendre le mis en cause.

Sonia, la sœur du conducteur mis en cause dans le refus d’obtempérer ayant mené à la mort de sa jeune passagère, samedi à Paris, a défendu ce jeudi matin son frère, Mohamed. Elle a affirmé que «(son) frère n’aurait jamais été capable de foncer sur la police». Elle a indiqué, sans que cela puisse pour le moment être confirmé ou non, qu’il «n’a jamais fait preuve de violences».

Abordant la question de l’usage de leurs armes par les policiers, dans un cas qu’ils estimaient être une situation de légitime défense, elle a estimé que «malgré ses problèmes avec la justice, ça ne légitime pas les violences qui ont été faites sur lui et les personnes de la voiture (sic)».

Au cours de cette conférence de presse, organisée par les militants du collectif «Urgence, notre police assassine», l’avocat du conducteur, Me Shalabi, n’a pas hésité à parler de «peine de mort policière». «Rien ne justifiait l’usage des armes à feu dans ce contexte», a-t-il estimé. «Il n’y a pas eu d’atteintes (à la sécurité des policiers)».

Le conducteur déféré devant le juge d'instruction

Pour rappel, le conducteur a été déféré ce jeudi au parquet de Paris pour être présenté à un juge d’instruction. En plus de l’enquête ouverte pour tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique, il est visé par une plainte de la famille de la victime. L’avocate de cette dernière a indiqué sur CNEWS qu’il l’avait «prise en otage».

«Les passagers non seulement n’étaient pas d’accord avec le fait qu’il parte et qu’il ne s’arrête pas vis-à-vis des policiers, mais surtout ils hurlaient pour sortir», a-t-elle dit. «Les passagers ont été pris en otage (…) C’est très grave, il y avait, déjà, une mise en danger de la vie d’autrui puis un homicide involontaire puisque ma cliente est décédée», a-t-elle indiqué.

Une autre plainte a été déposée contre X, mais visant les policiers. Ceux-ci sont ressortis libres de leur garde à vue, les éléments du dossier ne permettant pas de les incriminer pour le moment. Une enquête de l’IGPN est ouverte.

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