Candidat à sa réélection aux législatives dans la 3e circonscription de Paris, Stanislas Guerini (Ensemble) a remporté de justesse le second tour face à son adversaire de la Nupes, Léa Balage El Mariky.
Avec 51% des voix au second tour, de ces élections législatives, Stanislas Guerini pourtant en ballotage défavorable au premier tour, a réussi de justesse à se faire réélire député de la 3e circonscription de Paris – qui correspond aux quartiers des Batignolles et des Épinettes dans le 17e, ainsi qu'une partie du 18e –, qu'il avait déjà remportée en 2017 sous l'étiquette LREM.
A l'époque, le candidat de la majorité présidentielle avait devancé Valérie Nahmias (UDI), avec 65,50 %. Cette année, son adversaire, Léa Balage El Mariky, de la Nupes, a donc obtenu 49% des suffrages exprimés.
Un soulagement pour le ministre de la Transformation et de la Fonction publique, qui était arrivé en deuxième position au premier tour, derrière la candidate Nupes. Il pourra donc garder son poste au gouvernement, comme l’avaient annoncé Emmanuel Macron et Elisabeth Borne. Tous les ministres n’ayant pas réussi à se faire élire devront céder leur place.
A noter cependant qu’il devra laisser sa place à sa suppléante, l'avocate Caroline Yadan, pour conserver son poste de ministre de la Transformation et de la Fonction publique. Il restera alors ministre, plutôt que député, à moins qu'un remaniement ou qu'une démission ne le pousse à récupérer son poste à l'Assemblée nationale.
Lors de l'élection présidentielle, comme les deux premières circonscriptions de la capitale, la 3e circonscription de Paris avait placé Emmanuel Macron en tête au premier tour, avec 37 % des suffrages. L'Insoumis Jean-Luc Mélenchon était arrivé deuxième avec 30,2 % des voix, suivi par le candidat écologiste Yannick Jadot (8,4 %).
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