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Affaire Sophie Le Tan : «je ne mérite pas le pardon», déclare Jean-Marc Reiser aux proches de la jeune femme

Mercredi 29 juin, le père de Sophie Le Tan a dit sa conviction que Jean-Marc Reiser avait prévu cet assassinat.[Benoit PEYRUCQ / AFP]

Au cinquième jour d’audience, du procès de Sophie Le Tan, le principal accusé du meurtre de la jeune femme, Jean-Marc Reiser s’est exprimé pour la première fois ce vendredi 1er juillet. «Je ne mérite pas le pardon», a-t-il dit.

Sa parole était attendue. «Je ne mérite pas le pardon», a affirmé Jean-Marc Reiser, principal accusé du meurtre de Sophie Le Tan, aux proches de la jeune femme, au cinquième jour de son procès.

Depuis le début de cette affaire, Jean-Marc Reiser maintenait que la mort de Sophie Le Tan est accidentelle. Une version qui toutefois, n’a jamais convaincu ni les juges d’instructions, ni la famille de la victime.

L'accusé risque la prison à perpétuité

Dès le premier jour d’audience le principal accusé avait réitéré ses aveux. «Les faits je les ai expliqués, je ne les conteste pas mais il n’y avait pas d’intention homicide, pas de préméditation» a-t-il toujours déclaré. Sa version est donc celle d’un coup de sang. Il aurait alors frappé Sophie Le Tan par colère, sans volonté de tuer. Un scénario auquel la famille de la victime ne croit pas une seule seconde.

Mercredi 29 juin, le père de Sophie Le Tan a dit sa conviction que Jean-Marc Reiser avait prévu cet assassinat, décrivant l’accusé comme quelqu’un de très intelligent et rusé, capable de convaincre tout le monde de son innocence. Selon l’accusation, Jean-Marc Reiser a bien tendu un piège à la jeune femme qui pensait visiter un appartement après avoir vu une annonce sur Le Bon Coin.

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