En direct
A suivre

Paris : qui est Laurent Nuñez, le successeur de Didier Lallement à la préfecture de police ?

Laurent Nuñez succède à Didier Lallement à la tête de la préfecture de police de Paris. Laurent Nuñez succède à Didier Lallement à la tête de la préfecture de police de Paris. [© Ludovic MARIN / AFP]

Sans surprise, Laurent Nuñez vient d'être nommé préfet de police de Paris ce mercredi 20 juillet, à l'occasion du Conseil des ministres. Quel est le parcours de ce haut-fonctionnaire français ?

A 58 ans, Laurent Nuñez a été officiellement choisi ce mercredi pour succéder à Didier Lallement à la tête de la préfecture de police de Paris. Un homme d'expérience qui a occupé plusieurs des postes les plus stratégiques en France sur les questions de sécurité et d’antiterrorisme.

Un spécialiste de la sécurité intérieure

Hier encore, ce spécialiste de la sécurité intérieure de la France tenait les rênes de la coordination nationale du renseignement et de la lutte contre le terrorisme.

Avec, comme point d'orgue de cette mission qui lui a été affectée en juillet 2020, le récent rapatriement de plusieurs femmes et enfants français détenus dans des camps de prisonniers jihadistes en Syrie. 

Avant ça, Laurent Nuñez avait déjà occupé entre 2018 et 2020 le poste de secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, et avait même dirigé la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) pendant un peu plus d'un an.

Ancien préfet de police de Marseille

En outre, il connaît parfaitement la préfecture de police de Paris pour avoir été le directeur de cabinet du préfet de police Bernard Boucault entre 2012 et 2015. Il avait ensuite été lui-même nommé préfet de police dans les Bouches-du-Rhône de 2015 à 2017.

Là, à Marseille, il avait notamment dû travailler d’arrache-pied avec ses équipes pour lutter contre le trafic de drogue et les règlements de comptes qui en découlent et qui finissaient par empoisonner la deuxième ville de France. 

Aujourd'hui, il succède au très controversé Didier Lallement, dont les missions ont été marquées par les affrontements avec les gilets Jaunes et plus récemment, le fameux «fiasco» de l'organisation de la finale de la Ligue des champions au Stade de France.

Un choix plus consensuel, dont la tâche s'annonce ardue. Car s'il devra avant tout restaurer l'image quelque peu ternie de la préfecture de police de Paris, qui compte tout de même plus de 40.000 fonctionnaires, il devra également rétablir la confiance avec les élus parisiens et franciliens.

Et surtout s'accorder à travailler main dans la main avec la maire de Paris, Anne Hidalgo, en vue de l'organisation des Jeux Olympiques dans la région en 2024, mais aussi au sujet de la gestion des toxicomanes, accros au crack, abandonnés depuis septembre 2021 Porte de la Villette (19e).

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités