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Île-de-France : Valérie Pécresse attend encore 4 milliards d'euros de l'Etat pour les transports en commun

Valérie Pécresse réclame une aide financière de l'Etat sur la questions des transports en Ile-de-France. Valérie Pécresse réclame une aide financière de l'Etat sur la questions des transports en Ile-de-France. [© GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

La présidente de la région et d'Ile-de-France Mobilités, l'autorité organisatrice des transports en commun dans la région, a rappelé ce vendredi 22 juillet quels étaient les besoins financiers des infrastructures franciliennes et a, à nouveau, réclamé l'aide de l'Etat.

«Le compte n'y est pas», lance Valérie Pécresse au sujet de l'investissement de l'Etat en faveur des transports en commun franciliens. La présidente de la région Ile-de-France réclame en effet 4 milliards d'euros du gouvernement, alors que celui-ci n'est engagé, selon elle, qu'à hauteur de 200 millions d'euros par an.

Un euro investi en retour à chaque euro de l'Etat 

«Les besoins financiers pour les infrastructures de transports en Ile-de-France s'élèvent à 10 milliards d'euros», estime l'élue francilienne, expliquant être «prête à mettre un euro quand l’État en mettra un». Et d'affirmer : «j'espère 4 milliards d'euros de l'État».

Car les besoins financiers pour poursuivre les investissements nécessaires au bon fonctionnement des transports en commun franciliens sont énormes, selon elle. «On ne peut pas ralentir», souligne Valérie Pécresse, qui assure que les 5 prochaines années vont être «déterminantes».

Elle dénonce les méthodes de SNCF Réseau, en charge de la réalisation des infrastructures, qui «fait du chantage permanent en réclamant davantage d’argent». Pour la présidente d'Ile-de-France Mobilités, qui gère notamment les lignes RER opérées par la SNCF, le «réseau doit être repris en main par son actionnaire : l’Etat».

Une situation que déplorent également les élus franciliens de l'opposition qui, eux, s'en prennent non pas à l'Etat mais directement à Valérie Pécresse. Dans un courrier adressé à cette dernière, 7 députés Nupes signalent «un manque patent d'investissements publics» au sujet des transports en commun. 

«Il est inadmissible, au regard de l'urgence climatique qui nous menace, de ne pas pouvoir compter sur des transports publics du quotidien fiables et de qualité. En période de crise, les services publics doivent pouvoir servir d'amortisseurs et de freins contre la montée des inégalités», écrivent-ils.

En chœur, ils font état de la «gestion erratique du RER B», alors que les problèmes de circulation se sont succédés ces derniers jours sur cette ligne mais plus généralement, un peu partout dans les transports en commun franciliens, en raison de la chaleur et de divers problèmes techniques.

«Plutôt que de critiquer ceux qui font avancer les projets, soutenez Valérie Pécresse pour obtenir des crédits de l'Etat au CPER [contrat de plan Etat-Région, ndlr], car avec 200 millions d'euros par an, le compte n'y est pas», défend le vice-président de la région chargé des transports Stéphane Beaudet, pour qui «de nombreux projets sont en jeu».

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