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Incendies en Gironde : les terribles images satellites avant/après le drame

En Gironde, plus de 7.000 hectares de forêt ont brûlé à La Teste-de-Buch, près du bassin d’Arcachon.[Google Earth / Gosur.com]

Au cours de ces deux dernières semaines, les incendies ont détruit plus de 7.000 hectares de forêt à la Teste-de-Buch et 14.000 hectares à Landiras, en Gironde. À travers les images satellites, découvrez l’ampleur des dégâts.

Dramatique. L’épisode caniculaire qui a touché la France mi-juillet a été marqué par de multiples incendies dans plusieurs forêts de l’Hexagone. En Gironde, plus de 7.000 hectares de forêt ont brûlé à La Teste-de-Buch, près du bassin d’Arcachon et près de 14.000 hectares à Landiras, dans une monoculture de pins.

Si, d’après les premières observations du parc naturel régional d’Armorique, le feu n’a pas eu un impact sur les espèces d’oiseaux emblématiques tels que les courlis cendrés et les busards Saint-Martin, l’inquiétude porte désormais sur les «insectes, mollusques, petits mammifères et oiseaux.

«La faune la plus impactée est celle ayant les moins grandes capacités de déplacement : les insectes non volants, les reptiles et amphibiens et les jeunes aussi bien d’oiseaux que de chauves-souris», alors que les animaux sont en pleine période d'élevage des petits, dit à l'AFP Paul Tourneur, chef de projet biodiversité à l'Office national des forêts Landes Nord Aquitaine.

L’office national des forêts (ONF) gère la forêt domaniale de La Teste-de-Buch, une des rares forêts naturelles des Landes, longeant l'océan.

«C’était majoritairement une forêt de pins maritimes mais avec des spécificités, des îlots de feuillus, de chênes pédonculés et des chênes liège dont certains très vieux, 200 à 300 ans», décrit Paul Tourneur. «C’est un patrimoine qu’on ne va pas retrouver du jour au lendemain».

À l'heure où les feux sont fixés, se pose la question de l'avenir de ces forêts en Gironde. «Dans un premier temps, nous allons observer ce qui se passe. Le pin est une espèce pionnière, habituée à des sols assez pauvres. Le problème est que le sol a chauffé sur une profondeur de plus d'un mètre», indique Paul Tourneur.

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