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Pouvoir d’achat : le Parlement adopte définitivement le second volet de mesures

Les sénateurs ont définitivement voté en faveur du projet de loi. [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

Le Parlement a définitivement adopté ce jeudi 4 août le second volet de mesures du projet de loi concernant le pouvoir d'achat. Il avait été voté en première lecture dans la nuit de mardi à mercredi dernier par les députés.

C'est définitif. Le Parlement a adopté jeudi, par un ultime vote du Sénat après celui de l'Assemblée nationale, le second volet du paquet pouvoir d'achat.

Les sénateurs ont approuvé le budget rectifié pour 2022 par 222 voix contre 97, avec le soutien notamment de LR, des centristes et du groupe RDPI à majorité En Marche. La gauche a voté contre.

Un total de 44 milliards de crédits a donc été voté (dont 9,7 pour la renationalisation d’EDF). La gauche s’était opposée au texte, mais celui-ci avait été adopté par 255 voix contre 101, grâce à la majorité de droite.

Certaines mesures contre l’avis de la gauche et du gouvernement

Concernant les mesures, le projet de loi prévoit la poursuite du bouclier tarifaire sur l'énergie et de la remise carburant (30 centimes le litre en septembre-octobre, puis 10 en novembre-décembre). La revalorisation du point d'indice des fonctionnaires est également présente.

Pour que les collectivités locales puissent assumer cette hausse des salaires (et les aider également face à l’envolée des prix de l’énergie), un soutien supplémentaire leur a été accordé, pour une enveloppe totale de 750 millions d’euros. Une mesure partiellement approuvée par le gouvernement.

Les sénateurs ont remplacé la prime de rentrée exceptionnelle de 100 euros réservée aux gens touchant les minima sociaux par une majoration de 150 euros à destination de la prime d’activité, dans le but de valoriser le travail. Un vote ayant suscité la colère des élus de gauche et ayant été adopté contre l’avis du gouvernement.

Par ailleurs, le Sénat a aussi voté en faveur de la mise en place d’une carte Vitale biométrique, pour lutter contre les fraudes. Les banques alimentaires auront le droit à 40 millions d’euros supplémentaires.

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