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Marlène Schiappa prend la tête de la cellule anti-violences sexistes et sexuelles de Renaissance

Baptisée «Prévention Écoute Action», cette cellule composée de dix membres sera présidée par Marlène Schiappa elle-même. [Ludovic MARIN / AFP]

La secrétaire d’État Marlène Schiappa a annoncé, ce vendredi 30 septembre, prendre la tête de la cellule anti-violences sexistes et sexuelles du parti présidentiel Renaissance. Composée de dix membres, cette cellule aura la charge de recueillir la parole des victimes.

Une experte du sujet. Le parti présidentiel Renaissance va renouveler le fonctionnement de sa cellule interne de «protection contre les violences sexistes et sexuelles», avec l'idée «d'apprendre des erreurs des autres et des nôtres», annonce vendredi la secrétaire d'Etat chargée de l'Économie sociale et solidaire Marlène Schiappa dans Le Parisien.

Baptisée «Prévention Écoute Action», cette cellule composée de dix membres et présidée par Marlène Schiappa elle-même, organisera des campagnes de communication interne et sera également chargée de recueillir la parole des victimes. 

Cette parole pourra être «transmise à la Commission des conflits du mouvement, en vue d’éventuelles sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion», précise celle qui fut Secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations (2017-2020). «Nous pourrons aussi transmettre à la justice et accompagner vers la plainte», ajoute-t-elle. 

«Nous ne sommes pas un parti de justice expéditive, de procès staliniens. Nous n’allons pas singer la justice avec de faux procureurs, de faux juges et des petits marteaux», prévient Marlène Schiappa, évoquant «une structure indépendante sérieuse».

Pour elle, la cellule existant au sein de la France insoumise - et qui n'est pas intervenue dans le cas d'Adrien Quatennens concernant ses violences contre son épouse-, avait «plutôt tendance à étouffer les affaires». Quant à celle d'Europe Écologie-Les Verts, qui instruit actuellement es allégations de violences psychologiques du député Julien Bayou envers son ex-compagne, elle est, selon Marlène Schiappa, «opaque».

«Les cellules de ces partis sont des échecs et je le déplore», critique-t-elle.

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