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Questions au gouvernement : que risque la députée Danièle Obono après son rappel à l'ordre ?

Lors des questions au gouvernement, ce mardi 4 octobre, la présidente de l'Assemblée nationale a prononcé à l'encontre de Danièle Obono un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal. Que risque la députée LFI ?

L'ambiance promettait d'être électrique et elle l'a été. Au lendemain de la rentrée parlementaire, les députés se sont retrouvés, ce mardi 4 octobre, au palais Bourbon, pour les questions au gouvernement.

Peu après l'ouverture des débats, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a prononcé un rappel à l'ordre à l'encontre de la députée LFI Danièle Obono.

Une question de la députée Renaissance Aurore Bergé sur les violences conjugales, après le retrait du travail parlementaire d'Adrien Quatennens qui a reconnu avoir giflé sa femme, avait visiblement déplu sur les bancs des insoumis.

Ce faisant, Danièle Obono s'en est violemment prise à la Première ministre Elisabeth Borne. Rappelée une première fois à l'ordre par Yaël Braun-Pivet, l'élue LFI a continué. «Vous persistez, Madame Obono ? C'est un rappel au règlement, avec inscription au compte-rendu», lui a lancé la présidente.

L'indemnité mensuelle parlementaire amputée

Suivant le règlement de l'Assemblée nationale (Art. 73), le rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal implique «la privation, pendant un mois, du quart de l'indemnité parlementaire allouée au député». Il s'agit de l'une des quatre peines disciplinaires applicables aux membres de l'Assemblée.

Dans la mesure où, en France, un député dispose d'une rémunération de 7.239,91 euros brut par mois, soit une enveloppe de 5.679,71 euros net, c'est entre 1.810 euros et 1.420 euros auxquels l'élue LFI pourrait dire adieu.

Alors que ce lundi, Danièle Obono a provoqué une vive polémique après avoir exhorté ceux qui, selon elle, «instrumentalisent la lutte des femmes en Iran» à «manger leurs morts», ce nouveau coup d'éclat aujourd'hui dans l'Hémicycle lui a valu plusieurs commentaires plus ou moins acerbes sur les réseaux sociaux.

«Rappel à l’ordre assorti d’une inscription au procès verbal de séance : à défaut de "manger ses morts", Danielle Obono vient de se manger la suspension d’un quart de son indemnité parlementaire», a notamment tweeté un internaute.

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