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Paris pour l'emploi : 10.000 offres d'emploi et de formation à découvrir place de la Concorde

Photo prise lors d'une édition précédente du salon. Photo prise lors d'une édition précédente du salon. [© BERTRAND GUAY / AFP]

Alors que nombreux secteurs peinent à recruter, plus de 400 exposants seront réunis au salon Paris pour l'emploi jeudi 6 et vendredi 7 octobre, sur la place de la Concorde, en plein cœur de la capitale. Un événement ouvert à tous les candidats «sans exception», assurés d'y «avoir des entretiens».

Qu'il s'agisse du secteur de l'aéronautique, de l'industrie métallurgique ou encore du milieu de la sécurité, plus de 400 exposants seront présents jeudi et vendredi, de 10h à 18h, au salon Paris pour l'emploi installé pour ces deux jours place de la Concorde, en plein cœur de la capitale. L'occasion pour les candidats de rencontrer aisément et sans contrainte des recruteurs venus de toute la France, et même d'Outre-Mer.

un salon Gratuit et ouvert à tous

Un salon gratuit qui peut s'avérer particulièrement utile pour les deux parties. Lors des précédentes éditions, environ un tiers des offres avaient été pourvues, alors que les exposants avaient collecté en moyenne 81 CV utiles chacun et avaient retenu en moyenne 24 candidats chacun. A noter qu'un site dédié a été mis en ligne, où les candidats peuvent déposer leur CV et consulter les annonces mises en ligne.

Enfin, et parce que le salon ne se limite pas aux seules offres d'emploi, les étudiants et les intérimaires y seront les bienvenus. En outre, plusieurs organismes de formation seront également représentés, notamment à travers l'Agence nationale pour la formation professionnelle (Afpa), le premier opérateur du milieu en France.

Zoom sur les métiers du tourisme et de l'hôtellerie

Et pour ceux qui seraient intéressés par les métiers du tourisme et de l'hôtellerie-restauration, un événement exceptionnel est organisé au «Quartier Jeunes», qui s'est installé dans l'ancienne mairie du 1er arrondissement, en marge du salon Paris pour l'emploi. Pendant deux jours, jeudi et vendredi, de 10h à 18h, plusieurs grands chefs de cuisine et managers de grands hôtels et restaurants parisiens seront présents pour rencontrer de potentiels candidats ou pour participer à des tables-rondes.

Plusieurs thèmes seront notamment abordés comme la question de la place de la femme dans ce secteur, avec Julia Sedefdjian, la cheffe étoilée du restaurant parisien Baieta, et Constance Vital-Durand, la responsable du pôle école de Respecte ta cuisine, ou celle de la transition écologique, avec Ariane Delmas, la dirigeante des Marmites Volantes, et Laurent Perles, le co-fondateur de la Source Food School.

Le directeur général du groupe Evok Hôtel Emmanuel Sauvage, le directeur du Bouillon République Emmanuel Coussen ou encore le chef étoilé du restaurant MoSuke Mory Sacko seront également présents pour évoquer leur «success story» et tout ce qui a fait la réussite de leur modèle économique. De quoi redorer l'image de ce secteur qui peine très largement à recruter à Paris, et dans toute la France. 

«C'est un secteur comme d'autres qui continue de souffrir, avec plusieurs milliers d'emplois qui manquent à Paris», explique Frédéric Hocquard, l'adjoint à la mairie de Paris chargé du tourisme et de la vie nocturne, qui espère que ce rendez-vous permettra de «renvoyer une image différente» de ces métiers jugés «durs», qui «malgré les difficultés» peuvent être «enrichissants» et «valorisants», notamment en termes «de promotion sociale et d'attractivité».

L'occasion pour l'élu socialiste de montrer qu'il existe de nombreux «métiers valorisés», «bien payés» et «en adéquation avec les valeurs que portent les jeunes aujourd'hui» dans ce secteur, et «pas seulement la plonge dans une arrière-cour d'un restaurant». «C'est aussi ça que nous souhaitons mettre en avant», avance-t-il, évoquant le tourisme durable qui passe par la mise à disposition de vélos dans les hôtels ou encore par le recours aux circuits courts d'approvisionnement dans les restaurants.

«Il y a un peu la culture de dire qu'il faut en baver pour réussir dans l'hôtellerie-restauration», confirme Afaf Gabelotaud, l'adjointe à la mairie de Paris chargée de l'emploi et du développement économique, qui assure néanmoins que le secteur offre de «très fortes possibilités de monter et d’arriver à des postes à responsabilité», et ce, y compris «sans diplôme particulier». L'élue estime «qu'une révolution digitale s'impose aux restaurateurs», obligés désormais de trouver des solutions pour ne plus proposer «des horaires en coupure» et «pour mieux gérer les plannings».

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