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Aurélien Pradié : «Nicolas Sarkozy appartient désormais à notre passé politique»

Dans la Matinale de CNEWS, ce mercredi 26 octobre, le candidat à la présidence LR Aurélien Pradié est revenu sur la dernière intervention de Nicolas Sarkozy appelant Emmanuel Macron à conclure «un accord politique» à l’Assemblée nationale pour pallier son absence de majorité absolue. Le candidat LR a estimé que l’ex-chef de l’État appartenait au «passé politique» du parti.

Une page qui se tourne ? Invité de la Matinale de CNEWS ce mercredi 26 octobre, Aurélien Pradié, candidat à la présidence LR, a d’abord abordé le projet politique d’Emmanuel Macron. «Son projet n’est pas le mien. Sa vision de la société n’est pas la mienne. Les échecs considérables qu’il accumule, notamment sur la question de la dette, la sécurité et notre énergie, n’ont rien à voir avec mon projet politique», a dit Aurélien Pradié.

«Je ne supporte pas d’avoir toujours à choisir entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Je ne choisirai pas parce que ce ne sont pas mes projets politiques. Je veux que la droite se reconstruise dans un chemin populaire. Il faudra des années pour cela», a-t-il ajouté.

Revenant sur la dernière sortie de Nicolas Sarkozy, qui a suggéré à Emmanuel Macron de conclure «un accord politique» à l’Assemblée nationale pour pallier son absence de majorité absolue, le candidate à la présidence LR a estimé que l’ancien président de la République «appartient désormais à notre passé politique».

«J’étais un des premiers à dire qu’il fallait tourner la page. Je suis probablement le seul parmi les trois candidats à la présidence des Républicains à pouvoir tourner la page. Je n’ai pas de rancœur à l’égard de Nicolas Sarkozy. Je n’ai pas été un de ses ennemis politiques et j’étais un de ses militants. Mais aussi parce que je ne suis pas un de ses lieutenants», a martelé Aurélien Pradié.

Une droite perdue ?

«Lorsque je dis qu’il faut tourner la page de Nicolas Sarkozy, je le dis sans rancœur, sans peur, l’avenir de la droite républicaine s’écrira sans lui», a-t-il affirmé.

Pour le candidat à la présidence LR, le choix de tourner la page de l’ancien président de la République est «peut-être une chance pour lui» et une chance pour les Républicains.

Toutefois, Aurélien Pradié a admis que «la droite de Nicolas Sarkozy en 2007 parlait à tous les Français de tous les sujets. C’est la droite populaire capable de parler de handicap autant que de sécurité. Elle est capable de parler d’économie autant que d’écologie. Nous l’avons perdue».

 

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