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«Les pays qui ne jouent pas le jeu sont essentiellement ceux du Maghreb», affirme le directeur général de l'office immigration et intégration

Invité de La Matinale de CNEWS ce lundi, Didier Leschi, directeur général de l'office français de l'immigration et de l'intégration, est revenu sur les difficultés que rencontre la France avec certains pays pour faire rapatrier les immigrés clandestins.

«Il faut faire comprendre aux pays de départ et qui sont souvent des pays à qui on accorde beaucoup de visas, qu'ils acceptent de jouer le jeu et de reprendre ceux qui n'ont pas à rester sur le territoire français», a estimé ce lundi Didier Leschi, directeur général de l'office français de l'immigration et de l'intégration, avant d'étayer son propos.

«Ce sont essentiellement les pays du Maghreb et du reste de l'Afrique qui sont concernés, c'est là où les flux migratoires sont les plus importants. Je rappelle que les deux premières nationalités qui traversent la mer Méditerranée depuis l'Espagne, sont les Algériens et les Marocains», a-t-il dit.

Selon un sondage de l’Institut CSA pour CNEWS paru ce mardi 6 décembre, 7 Français sur 10 (70 %) jugent que la France doit durcir sa politique d’immigration.

Le même jour, le gouvernement avait dévoilé les grandes lignes de son projet de loi sur le même thème. Expulser davantage les «étrangers délinquants», réformer le système d'asile et régulariser certains travailleurs sans-papiers sont les principaux axes du futur texte.

Le texte prévoit également, en cas de menace grave à l'ordre public, de «lever les protections» contre l'expulsion dont bénéficient certains immigrés, notamment ceux arrivés en France avant 13 ans, ceux y résidant depuis plus de dix ans et les étrangers mariés à des Français depuis plus de trois ans.

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