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Paris : la préfecture de police accélère sa lutte contre les tuk-tuks illégaux

«Trois opérations notables» de lutte contre les tuk-tuks illégaux ont été organisées les 25 novembre, 4 et 7 décembre à Paris. «Trois opérations notables» de lutte contre les tuk-tuks illégaux ont été organisées les 25 novembre, 4 et 7 décembre à Paris. [© THOMAS COEX / AFP]

Depuis un an, la préfecture de police de Paris (PP) traque les tuk-tuks illégaux, qui servent de «taxis» aux touristes. Une lutte qui s'est intensifiée ces dernières semaines, avec 28 mises en fourrière, 60 verbalisations et 2 interpellations.

Ils sont imposants, bruyants, motorisés et roulent en plein milieu des pistes cyclables : les tuk-tuks sont devenus une plaie dans certains quartiers de la capitale, souvent les plus touristiques. Si certains d'entre eux ont obtenu l'autorisation de servir de «taxis» pour les touristes, d'autres sont dans l'illégalité la plus complète. Une présence contre laquelle la préfecture de police de Paris se bat ardemment.

Plus de 80 engins détruits

Entre le 1er janvier et le 6 septembre 2022, «plus de 80 engins ont été détruits (article L.325-1 du code de la route)», selon les chiffres de la préfecture de police de Paris, qui assure que des «moyens importants dans la sécurisation des secteurs touristiques de la capitale propices au développement de cette activité» ont été engagés durant toute l’année.

Des opérations de contrôle jugées «efficaces» par la PP dans la mesure où «la quasi-totalité des vélos-taxis en circulation [ont] été remplacés depuis par des véhicules immatriculés». 

Pour rappel, depuis la promulgation de la loi LOM, pour être en règle, les entreprises qui mettent à la disposition de leur clientèle, pour assurer leur transport ainsi que celui de leurs bagages, «des cycles à pédalage assisté» conduits par le propriétaire ou son préposé, doivent disposer de «véhicules adaptés répondant à des conditions techniques et de confort et sur lesquels doit être apposée une signalétique visible».

De plus, les conducteurs doivent «répondre à une condition d'honorabilité professionnelle et justifier d'une aptitude à la conduite sur la voie publique», doivent être munis «d'un contrat d'assurance couvrant leur responsabilité civile en matière de véhicule et de transport de personnes» et leur véhicule doit être immatriculé.

35 opérations menées depuis juin 

De nouvelles dispositions qui n'étaient pas systématiquement respectées par les conducteurs de ce qu'on appelle plus communément les «tuk-tuks». Ainsi, depuis le mois de juin 2022, 35 opérations ont été lancées par la Direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC) avec «près de 285 effectifs de police» engagés, au cours desquelles pas moins de 455 infractions ont été relevées, selon la PP.

En outre, les choses se sont encore accélérées ces dernières semaines, avec l'organisation de «3 opérations notables» les 25 novembre, 4 et 7 décembre, conduisant à la mise en fourrière de 28 tuk-tuks non homologués, à 60 verbalisations et à 2 interpellations, d'après les chiffres de la PP, qui explique mettre à la fourrière «dès que possible» tous les véhicules utilisés «dont les caractéristiques techniques ne répondent pas aux règles de sécurité exigées».

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