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Scopelec : le Français Circet choisi pour reprendre l'entreprise, 1.049 emplois sauvés

Scopelec est une société coopérative et participative (Scop). Le capital est détenu par les salariés. [CHARLY TRIBALLEAU / AFP]

Le tribunal de commerce de Lyon a choisi, ce mercredi 28 décembre, la société française Circet pour reprendre la majorité des activités de l’entreprise Scopelec, premier groupe coopératif français et sous-traitant de l'opérateur Orange pour les réseaux de fibre optique, récemment placé en redressement judiciaire.

Une décision très attendue. La société française Circet a été choisie par le tribunal de commerce de Lyon (Rhône) pour reprendre la majorité des activités de Scopelec et sauvegarder 1.049 employés sur les 2.300 du premier groupe coopératif français, placé en redressement judiciaire fin septembre.

Selon le jugement du tribunal dont l'AFP a obtenu copie mercredi, Circet, spécialiste français des infrastructures de télécommunications qui appartient au fonds d'investissement britannique ICG, s'engage à reprendre la totalité des l'activité de Scopelec à l'exception de la zone La Réunion-Mayotte, de la branche business «usages et services» et de la zone sud-est pour ses filiales Gobé et Scopelec Energie Services.

Placée en redressement fin septembre, l'entreprise assurait la pose de la fibre optique et l'entretien du réseau cuivre pour l'ancien opérateur historique des télécoms.

Elle jouait sa survie depuis l'annonce par Orange de la perte de la majeure partie de ce marché en novembre 2021, qui assurait 40 % de son chiffre d'affaires.

Une offre plus solide financièrement

Lors de l'audience du 8 décembre, les administrateurs et mandataires judiciaires, ainsi que le parquet, avaient jugé l'offre de Circet plus solide financièrement que celle de Newscope, qui prévoyait la sauvegarde de 1.457 emplois et était portée par une majorité de salariés.

La veille, plusieurs députés Nupes, dont François Ruffin, la présidente PS de la région Occitanie Carole Delga ou le maire écologiste de Lyon Grégory Doucet avaient appelé l’État à «prendre ses responsabilités».

Selon eux, le tribunal devait «choisir entre deux sortes de projets diamétralement opposés», ceux d’entreprises «détenues par des puissances étrangères», et celle de Newscope soutenue par «80 % des salariés».

Plus gros groupe coopératif de France, Scopelec est une société coopérative et participative (Scop), c'est-à-dire que ses salariés détiennent le capital et le pouvoir de décision.

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