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Bastien Vivès : l’auteur de BD visé par une enquête pour «diffusion d'images pédopornographiques»

L'exposition qui devait lui être consacrée à Angoulême a été annulée. [© JOEL SAGET / AFP]

Une enquête pour «diffusion d'images pédopornographiques» a été ouverte cette semaine à l'encontre de l'auteur de bandes dessinées Bastien Vivès. Deux maisons d'édition ayant publié certains de ses ouvrages sont aussi visées.

Bastien Vivès est dans le collimateur de la justice. Le parquet de Nanterre a en effet confirmé ce vendredi à l’AFP l’ouverture cette semaine d’une enquête préliminaire, confiée à la Brigade de protection des mineurs, à l’encontre de l'auteur de 38 ans, figure du 9e art. 

Les maisons d'édition Glénat et Les Requins Marteaux, qui ont publié trois de ses ouvrages en 2011 et 2018, sont également impliquées. Contactées, les éditions Glénat n'étaient pas joignables dans l'immédiat.

L'enquête a été ouverte après le dépôt d'une plainte, fin décembre, de l'association Fondation pour l'enfance.

Trois BD sont dénoncées par les associations

Cette plainte, dont des éléments avaient été révélés par France Info, vise trois BD : «Petit Paul» (Glénat, 2018), «La décharge mentale» (Les Requins Marteaux, 2018) et «Les melons de la colère» (Les Requins marteaux, 2011). Celles-ci «livrent des représentations de mineurs, dans des situations sexuellement explicites, présentant indubitablement un caractère pornographique». 

Dans «Les melons de la colère», «Bastien Vivès met en scène Magalie, jeune fille mineure qui subit des agressions sexuelles et viols à répétition», décrit La Fondation pour l'enfance, citée par France Info. «Des relations incestueuses sont également mises en scène entre Magalie et son frère, Petit Paul», dont «l'absence de consentement» est «présentée comme évidente», poursuit l'association.

Une autre association, Innocence en danger, a également déposé plainte auprès du parquet de Paris fin décembre contre Bastien Vivès et les mêmes maisons d'édition, estimant que ces trois bandes dessinées relevaient de la diffusion d'images pédopornographiques, mais aussi d'incitation à la commission d'agressions sexuelles sur mineurs et de diffusion à un mineur de messages violents.

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