Les syndicats CGT de la branche pétrole ont appelé à plusieurs mouvements de grève les 19 et 26 janvier ainsi que le 6 février avec «si nécessaire, l'arrêt des installations de raffinage», selon un communiqué diffusé ce jeudi par Eric Sellini, coordinateur national du syndicat pour TotalEnergies.
«Les mesures envisagées sont illégitimes et inacceptables». Dans un communiqué publié ce jeudi 12 janvier, la branche pétrole de la CGT appelle à plusieurs jours de grève pour dénoncer la très controversée réforme des retraites dévoilée par le gouvernement mardi.
— Eric Sellini (@EricSellini) January 12, 2023
La mobilisation doit commencer par un premier arrêt du travail de 24h le 19 janvier, jour de la mobilisation nationale interprofessionnelle. Puis le 26 janvier, la CGT appelle à 48h de grève, ainsi qu'à 72h de blocage le 6 février, et évoque une «reconduction», et si nécessaire «l'arrêt des installations de raffinage».
UNE UNITÉ D'ACTION INÉDITE
Après la présentation par le gouvernement de son projet de loi, les huit principaux syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU), ont appelé, dans une unité d'action inédite depuis douze ans, à une journée de grève et de manifestations le 19 janvier.
Les syndicats espèrent que cette journée «donne le départ d'une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée»/
De son côté, l'exécutif «ne se projette pas là dans l'idée d'une mobilisation massive», a affirmé mercredi le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, à l'issue du Conseil des ministres.
Ce n'est pas la première fois que la CGT pétrole met la pression sur le gouvernement : en septembre dernier déjà, une vaste mobilisation de près d'un mois, avec l'arrêt de raffineries et le blocage de dépôts pour réclamer une revalorisation salariale, avait provoqué d'importantes difficultés d'approvisionnement en carburant en France.