En direct
A suivre

Retraites : Aurélien Pradié ne pourra pas rester numéro 2 de LR s’il ne vote pas la réforme, menace Bruno Retailleau

Bruno Retailleau appelle à arrêter la surenchère». [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

Le patron des sénateurs Les Républicains Bruno Retailleau estime qu'Aurélien Pradié devra quitter son poste de numéro 2 du parti s'il ne vote pas la réforme des retraites.

Très critique envers la réforme des retraites, le député LR Aurélien Pradié peut-il garder son poste de vice-président exécutif du parti s'il ne vote pas le texte ?

«S’il ne vote pas le report de l’âge légal, non», répond Bruno Retailleau, patron des sénateurs LR, ce dimanche dans le JDD.

Elu du Lot, représentant d'une «droite populaire», Aurélien Pradié demande des garanties sur les carrières longues, au grand dam de plusieurs LR qui s'inquiètent pour la crédibilité des Républicains s'ils empêchent l'adoption d'une réforme reprenant de nombreux marqueurs de la droite.

«arrêter la surenchère»

«Être de droite, ce n’est pas être un peu moins à gauche que la gauche», affirme Bruno Retailleau, selon qui «il faut arrêter la surenchère».

Car «si le gouvernement acceptait les 43 annuités pour tous ceux ayant commencé à travailler avant 21 ans, à la seule condition qu’ils aient cotisé un trimestre, cela ferait dérailler la réforme», ajoute-t-il.

Alors que le texte arrive le 27 février au Sénat, «nous avons décidé (...) d'ouvrir un maximum de jours de débat pour que le Sénat ait le temps d'examiner au fond cette réforme».

ouvrir le débat sur la capitalisation

Bruno Retailleau compte faire plusieurs propositions, notamment que les femmes ayant élevé au moins trois enfants «aient le choix : travailler jusqu’à 64 ans et bénéficier d’une surcote sur leur pension, ou opter pour un départ anticipé à 63 ans».

«Nous défendrons une pension de réversion pour les enfants handicapés orphelins» et «nous voulons aussi décaler de deux ans l’âge d’annulation de la décote pour les régimes spéciaux».

Quant à l'introduction d’une part de capitalisation, «nous ouvrirons ce débat», promet le sénateur.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités