Signalée dans l’Hexagone depuis plusieurs mois, l’arnaque prétendant un retard de paiement d’un PV de stationnement prend de l'ampleur. L’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) alerte sur cette escroquerie par SMS et sur les moyens de s’en prémunir.
Une technique rodée pour soutirer les données personnelles des victimes. Faisant parler d'elle depuis plusieurs mois dans l'Hexagone, l’arnaque prétendant un retard de paiement d’un PV de stationnement semble s'amplifier.
Au point que, sur son site internet, l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) alerte sur cette escroquerie par SMS.
Le message frauduleux, assimilé à de l’hameçonnage, vise à «voler des informations personnelles ou professionnelles (comptes, mots de passe, données bancaires…)». Dans le détail, il contient le montant supposé de l’amende, le numéro de dossier et le lien vers le dossier frauduleux d’infraction.
Comment se prémunir de l’arnaque au PV ?
Le site gouvernemental de l’ANTAI assure qu’«aucune administration ne vous demandera vos données bancaires ou vos mots de passe par message électronique ou par téléphone».
#Cybersécurité | Une campagne de SMS frauduleux en cours mentionne un retard de paiement pour une amende et essaye de récupérer vos données personnelles et/ou bancaires.
Ne cliquez pas ! Il s’agit d’une tentative d’escroquerie.
Plus d’informationshttps://t.co/zXueEgbBQh pic.twitter.com/ZChxGsv5l5— Ministère de l'Intérieur et des Outre-mer (@Interieur_Gouv) February 13, 2023
Les seuls SMS reçus lors du paiement d’une contravention officielle relèvent d’une «verbalisation faite par un agent des forces de l'ordre sur le terrain». Reçu en présence de l’agent, le message doit comporter un lien vers le site officiel www.amendes.gouv.fr. Pour régler une amende sans risquer une quelconque arnaque, l’autre possibilité est se rendre sur l’application amendes.gouv disponible sur Apple Store et Google Play.
Les autres conseils donnés pour se prémunir de cette arnaque sont de vérifier l’orthographe et les formulations utilisées dans le SMS, ainsi que de surveiller le numéro de téléphone de l’expéditeur, qui ne commence jamais par 06 ou 07.
En cas de suspicion d’arnaque, il est recommandé de transférer le SMS douteux au 33700 ou de se rendre sur la page www.cnil.fr/fr/spam-phishing-arnaques-signaler-pour-agir
