La fédération CGT de la chimie (Fnic-CGT) a appelé à un mouvement de grève à partir de la soirée du lundi 6 mars, contre la réforme des retraites, a révélé l’AFP vendredi 17 février.
«C'est officiel», la CGT de la chimie «va appeler à partir du 6 au soir» à une grève reconductible, a déclaré à l’AFP Eric Sellini, coordinateur CGT pour TotalEnergies.
La fédération CGT de la chimie (Fnic-CGT) comprend notamment les raffineries, et cette grève inclura également l'industrie pétrochimique, les industries pharmaceutiques, le caoutchouc et la plasturgie, a énuméré le syndicaliste.
Si elle se prolonge sur plusieurs jours, la grève pourra entraîner l'arrêt de certaines raffineries de pétrole.
LES ÉBOUEURS AUSSI APPELÉS À LA GRÈVE PAR LA CGT
Ce mouvement surviendra la veille de la «mise à l’arrêt» du pays, prévu pour le 7 mars par les huit principaux syndicats français, si le gouvernement et le Parlement «restent sourds» à la mobilisation contre la réforme des retraites.
Cette date est symbolique puisqu’elle marque le démarrage des débats au Sénat, sur le texte du gouvernement qui prévoit notamment un report de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.
Plusieurs mouvements ont suivi les pas de la Fnic-CGT. Une intersyndicale de la RATP a aussi appelé à une grève reconductible, à l’instar de la CGT qui a lancé le même appel pour les éboueurs, corps de métier pour lequel elle est majoritaire à Paris.
La CGT énergie, en grève reconductible depuis le début, a également appelé les salariés de l'électricité et du gaz à se mobiliser.