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Réforme des retraites : la mairie du 4e arrondissement de Lyon vandalisée par des manifestants

Des poubelles ont été enflammées devant la mairie du 4e arrondissement de Lyon, qui a également été recouverte de tags. [JEFF PACHOUD / AFP]

La nuit dernière, la mairie du 4e arrondissement de Lyon a été la cible de tags et autres dégradations de la part d'un groupe de manifestants au projet de réforme des retraites. Au total, les forces de l'ordre ont interpellé 36 manifestants dans la cité des gones.

La colère gronde partout en France. Ce vendredi 17 mars, en fin de soirée, c'est à Lyon que s'est déroulé une nouvelle action radicale des opposants à la réforme des retraites et du recours à un nouveau 49.3 de la part du gouvernement pour faire adopter le texte. La mairie du 4e arrondissement a été prise pour cible, avec de nombreuses dégradations.

Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, on aperçoit les portes d'entrées du bâtiment administratif complètement détruites. Des poubelles ont également été enflammées devant le bâtiment pour empêcher les forces de l'ordre d'y pénétrer.

Sur les mûrs, les inscriptions «Macron guillotine», «49.3», «Acab», «État mafia», «on brûle tout» ou encore de multiples symboles anarchistes. Les individus appartiendraient à des groupuscules d'extrême gauche, selon les forces de l'ordre, et auraient essayé de démarrer un incendie dans le hall de la mairie. Les policiers présents sur place ont réussi à contenir le feu rapidement.

Dans d'autres vidéos, on s'aperçoit que les émeutiers ont pris la direction du périphérique, aux alentours de 23h, causant la fermeture du tunnel de Croix-Rousse. Ils ont ensuite été rassemblés par les forces de l'ordre, à proximité.

36 personnes interpellées

Ces actes ont été accompagnés d'autres faits de violences dans le centre-ville de Lyon. Des vitrines de commerces ont également été taguées, des trottinettes renversées et des panneaux publicitaires brisés. Au total, la préfecture donne le chiffre de 36 personnes interpellées.

Sur les réseaux sociaux, Grégory Doucet, le premier édile de la ville, a condamné «avec la plus grande fermeté cette attaque à l'encontre d'un bâtiment public». De son côté, Rémi Zinck, maire du 4e arrondissement, «rejette ces actes et toutes les formes de violences qui conduisent à la situation actuelle d'extrême tension».

Hier soir, une nouvelle nuit de tensions a également émaillé la capitale. Alors que plusieurs dizaines de milliers de personnes s'étaient réunies place de la Concorde, les forces de l'ordre ont procédé à plus de 60 interpellations pour des dégradations et des affrontements.

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