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Grève du 28 mars : transports, éducation, énergie... A quelles perturbations s'attendre ?

Les syndicats appellent à une dixième journée de mobilisation mardi 28 mars contre la réforme des retraites. Transports, éducation, énergie, éboueurs... A quelles perturbations faut-il s'attendre ?

Transports

L’intersyndicale a appelé à de nouvelles manifestations sur tout le territoire, ce mardi 28 mars, contre la réforme des retraites avec notamment des perturbations dans les transports.

Ainsi, dans un communiqué RATP Group a annoncé les prévisions de trafic pour les métros et les RER. Ce mardi, les usagers pourront compter sur un train sur deux en moyenne pour les lignes 3, 8 et 10. Sur les lignes 1, 3bis, 7bis, 9 et 2, le trafic est annoncé normal. 

Concernant le RER, la ligne A fonctionnera à raison d'un train sur deux. Prévision similaire pour le RER B, avec la connexion maintenue à Gare du Nord. 

Aucune perturbation n'est cependant attendue pour les lignes de tramway ainsi que sur les itinéraires de bus. 

écoles 

Le premier syndicat des enseignants le FSU SNUipp a d'ores et déjà annoncé sa participation à la manifestation de ce mardi 28 mars, dans un communiqué

«Face à l’absence de réponse de l’exécutif, Président de la République en tête, les organisations syndicales et de jeunesse, ont demandé publiquement une consultation citoyenne», peut-on lire dans la déclaration du syndicat qui prévoit «30% des professeurs du primaire en grève ce mardi». 

La participation massive des enseignants, couplée à celle des étudiants, qui ont fait savoir via les principales organisations telles que CGT-Éduc'action, La Voix Lycéenne, FIDL et MNL pourrait conduire à des blocages d'établissements et de nombreuses absences de professeurs dans les établissement scolaires. «Nous appelons à un blocus reconductible dès le lundi 27 mars, et ce jusqu’à la fin de la semaine», ont écrit les organisations de jeunesse dans une déclaration commune

gestion des Déchets 

Les ripeurs de la Ville de Paris sont toujours en grève, alors que s’amoncèlent plus de huit tonnes dans les rues de la capitale, même si 158 bennes soit «près de 90%» ont pu être sorties à la veille de la dixième journée de mobilisation, selon la municipalité parisienne. Ce lundi matin, plus d'une centaine de personnes bloquaient l'accès à l'incinérateur d'Ivry. 

 Néanmoins, la situation dans les garages et les centres de traitement reste tendue, avec plusieurs blocages ou barrages filtrants, notamment externes, ce qui ralentit les temps de trajet et l’activité des bennes.

Des agents de la fonction publique hospitalière, des salariés de la RATP ainsi que de jeunes militants s'étaient rassemblés devant les grilles de l'établissement depuis 9h, d'après l'AFP. 

«Le but est de continuer jusqu'au retrait du texte qui étend à 64 ans l'âge légal de départ», a expliqué Marc Bontemps, le secrétaire général FNME CGT présent sur place. De leur côté, le syndicat métropolitain Syctom qui gère les trois usines d'incinération autour de Paris, a fait état de deux sites sur trois perturbés lundi matin. 

raffineries

Au lendemain de la décision du tribunal administratif de Rouen de rejeter la requête en référé de la CGT, qui contestait la légalité des réquisitions de grévistes de la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-L'Orcher (Seine-Maritime) opérées vendredi par la préfecture, les blocages pourraient se poursuivre dans les raffineries. 

Ce dimanche, le représentant CGT de la raffinerie de Grandpuits, Adrien Cornet, avait annoncé la volonté de «défendre la grève», tandis qu'à Donges, la grève se poursuit, alors que trois salariés ont été réquisitionnés vendredi. 

En conséquence des mobilisations, plus de 15% des stations-service en France étaient à cours de carburant ce lundi 27 mars, à la mi-journée. Le département le plus touché reste la Loire-Atlantique (55,06% des stations en pénurie d'au moins un carburant), selon des données du site gouvernemental des prix des carburants.

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