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Bruno Retailleau : «Il y a une forme de complicité entre ces violences, ces black blocs et l'extrême gauche»

Invité de la Matinale de CNEWS mardi 4 avril, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, s’est exprimé sur les violences en marge des manifestations, accusant l'extrême gauche d'en être complice.

Les tensions existantes dans le cadre des mobilisations contre la réforme des retraites cristallisent les rivalités entre les différentes classes politiques. Dans la Matinale de CNEWS, mardi 4 avril, Bruno Retailleau a vivement critiqué l'extrême gauche, l'accusant de complaisance avec des casseurs. «Il y a une forme de complicité entre ces violences et cagoules noires, ces black blocks, et l'extrême gauche», a-t-il affirmé, visant notamment Jean-Luc Mélenchon. 

Le président du groupe LR au Sénat est revenu sur la présence de certains élus d'extrême gauche dans la manifestation non autorisée survenue à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) le 25 mars dernier : «Lorsque des élus de la République, des parlementaires, ou députés vont sur les lieux de manifestations interdites, dont on savait parfaitement qu'elles allaient dégénérer, ils se font les complices de cette violence. C'est inacceptable», a-t-il estimé.

Toujours sur les affrontements, Bruno Retailleau a vivement contesté le terme de violences policières, assurant qu'il était erroné : «Ce que je récuse dans ce terme, c'est ce faux parallélisme que l'on fait entre des policiers qui veulent nous protéger, et ces ultra violents qui utilisent la violence y compris pour tuer du policier, pour casser du flic», a-t-il expliqué.

Le président des Républicains au Sénat a révélé qu'une quarantaine d'enquêtes étaient actuellement menées pour «d'éventuels dérapages» des forces de l'ordre : «Ces dérapages doivent être sanctionnés. Et ils le sont toujours», a-t-il assuré. 

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