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Présidentielle 2027 : «François Ruffin est prêt», selon Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon a siégé à l'Assemblée nationale au côté de François Ruffin de 2017 à 2022. [BERTRAND GUAY / AFP]

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a jugé ce mercredi 12 avril que le député François Ruffin était prêt à assumer le rôle de candidat à une élection présidentielle.

«François est prêt. En avant !». C’est par ces mots que Jean-Luc Mélenchon a réagi à l’étude Cluster 17 réalisée pour nos confrères du Point, qui indique que lui et le député François Ruffin seraient crédités de plus de 20% des intentions de vote si l’élection présidentielle avait lieu demain.

Selon le sondage, 39% des personnes interrogées estiment leur vote «probable» ou «possible» pour Marine Le Pen, qui arrive en tête. Derrière Edouard Philippe (25% de potentiel électoral), Jean-Luc Mélenchon (24%), Jordan Bardella (23%) et François Ruffin (21%) se tiennent en respect, alors que la marge d'erreur est de deux points.

C’est la première fois que Jean-Luc Mélenchon esquisse l’éventualité de voir le député de la Somme tenter sa chance à l’élection présidentielle. En janvier dernier, le chef de La France insoumise avait indiqué qu’il n’était «pas candidat» à sa succession pour représenter sa famille politique lors de la prochaine course à l’Elysée.

Pour lui succéder, le tribun estimait que «si quelqu’un réussit à se faire aimer, dans l’émulation plutôt que la compétition, alors ça viendra tout seul» pour le choix du candidat.

Un profil qui unit la gauche ?

De son côté, François Ruffin fait partie des personnalités dont les noms circulent, au sein de LFI et plus largement à gauche, comme potentiel candidat à la présidentielle 2027. Au PS, au PCF ou chez les écologistes, son évocation ne fait pas grincer de dents, et peut être un atout pour une candidature unique de la Nupes.

L’élu de la Somme avait d’ailleurs indiqué lors d’un entretien à Konbini ne pas penser à l’élection présidentielle, tout en admettant qu’il assumerait cette responsabilité si c’est nécessaire. «Les oubliés de la nation ont besoin d’être portés par une voix d’espérance qui soit à gauche. Si un jour je dois incarner ça, je le ferai».

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