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Visioplainte : comment fonctionne ce nouveau dispositif présenté par Gérald Darmanin ce mercredi ?

La visioplainte est déjà expérimentée dans un commissariat des Yvelines depuis le 9 mai. [Thomas SAMSON / AFP]

Dans le cadre du projet de transformation numérique du ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin a présenté mercredi 17 mai plusieurs nouveaux dispositifs dont la visioplainte, déjà expérimentée depuis le début du mois dans un commissariat des Yvelines.

Un outil expérimental qui a déjà fait ses preuves. Dans la matinée du mercredi 17 mai, le ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer Gérald Darmanin était présent Place Beauvau pour une démonstration de la visioplainte. Un dispositif présenté dans le cadre du projet de transformation numérique, au même titre que le permis de conduire numérique.

Expérimentée dans le commissariat d’Elancourt (Yvelines) depuis le 9 mai, la visioplainte permet de traiter tout type de contentieux auquel est confrontée la victime avec deux modalités différentes de finalisation du processus en fonction des cas. 

«S’il s’agit d’une plainte contre X, la victime recevra un message électronique de confirmation annexé au procès-verbal de dépôt de plainte», peut-on lire dans un communiqué du ministère. Dans le cas contraire, où il s’agit d’une plainte contre une personne dénommée, l’agent chargé du dossier doit convenir d’un rendez-vous avec le plaignant, dans un lieu convenu avec lui pour procéder à la signature du procès-verbal.

La visioplainte partout à partir du courant 2024

A l’issue de son expérimentation dans les Yvelines, le dispositif de la visioplainte sera adapté pour convenir à toutes les démarches et à toutes les situations. Son accessibilité est prévue pour le courant de l’année 2024.

Le dispositif répond à trois objectifs, à savoir l’accessibilité, la lisibilité et l’efficacité. La visioplainte fonctionne indifféremment sur les smartphones, les ordinateurs et les tablettes. Elle est accessible via le site et l’application MaSécurité qui centralise les ressources mises à la disposition des citoyens par le ministère.

«Ce nouveau service permet un gain de temps pour le citoyen victime comme pour les agents des forces de sécurité», précise le ministère de l’Intérieur. 

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