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Olivier Klein «La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde mais en même temps, on a besoin de force de travail»

Olivier Klein, ministre délégué à la Ville et au Logement, était l’invité de la Matinale de CNEWS ce lundi. Il s’est exprimé sur l’immigration et les métiers en tension.

Le ministre délégué à la Ville et au Logement Olivier Klein a été interrogé sur la place de l’immigration dans les métiers en tension en France. Pour lui, «il faut trouver des solutions».

«La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde mais en même temps, on a besoin de force de travail» a affirmé Olivier Klein.

Selon les chiffres de la Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques (DARES), les travailleurs étrangers sont sur-représentés dans les métiers difficiles.

En effet, 38,8% des employés de maison, 28,4% des agents de gardiennage, 27% des ouvriers du BTP, 22% des cuisiniers et 17,4% des agents d’entretien sont des personnes issues de l’immigration.

Pour le ministre délégué à la Ville et au Logement, s’il y a «un certain nombre de métiers dans lesquels la force de travail apportée par l’immigration permet aux restaurants de tourner et à un certain nombre d’immeubles de sortir de terre», il faut néanmoins «là où il y a des gens qui sont dans une situation où ils ne sont ni expulsables ni régularisables, qu’on sorte de cette forme et travailler sur les métiers en tension».

Des conséquences sur le logement

«On a besoin d’accueillir mais on a aussi besoin de réguler» estime Olivier Klein.

«Je m’occupe de l’hébergement d’urgence et, chaque soir, on a plus de 200.000 personnes hébergées dans les hébergements d’urgence. C’est un effort extrêmement important et louable et c’est l’honneur de la France de le faire, mais en même temps, si on ne peut pas permettre à ces gens de s’inscrire dans un parcours vers le logement, c’est un échec» a-t-il ajouté.

Enfin, «ceux qui peuvent rester doivent être accompagnés pour rester dans les meilleures conditions possibles et pour ceux qui ne le peuvent pas parce qu’ils n’ont pas le droit de rester, il faut trouver des solutions» a conclu le ministre délégué à la Ville et au Logement.

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