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La certification écologique pour les collégiens loin de faire l'unanimité, le gouvernement critiqué

Parmi les mesures en faveur des jeunes annoncées cette semaine par Elisabeth Borne, figure la création d’une certification écologique qui ne fait pas l’unanimité.

Des avis contrastés. Promise cette semaine par la Première ministre Elisabeth Borne, la certification écologique ou de « savoirs verts » pour les collégiens à partir de 2024, a reçu un accueil mitigé notamment à droite, certains élus jugeant la mesure peu prioritaire.

«L’urgence vitale, pour nos enfants et la société, est de rétablir les fondamentaux. Et pas une énième manifestation de l’empire du bien qui va encombrer le temps scolaire et le cerveau des élèves. Le déclassement éducatif est le premier problème de notre pays», a ainsi estimé David Lisnard, maire de Cannes.

Son de cloche identique chez le sénateur marseillais du RN, Stéphane Ravier. «Que ce soit en orthographe, en grammaire ou en mathématiques, le niveau s’effondre et devient catastrophique, mais Elisabeth Borne s’occupe du savoir vert. A un moment, il faut juste dire STOP à ces imbécilités gouvernementales », a-t-il écrit sur Twitter.

Côté syndicats de l’enseignement, là aussi, cette certification écolo est l’objet d’interrogations, le SNES y voyant, par exemple, «un truc inutile qui va empiéter sur le temps d’enseignement».

La certification de «savoirs verts» pour les collégiens consisterait à créer un socle commun de connaissances à maîtriser sur «bien s'alimenter, trier les déchets, comprendre le changement climatique, savoir protéger la planète», à partir de 2024.

A ce sujet, un référentiel de compétences vertes est en cours d'élaboration au ministère de l’Éducation nationale. Il sera complété par des «modules de complément» adaptés en ligne.

Les étudiants en premier cycle vont déjà bénéficier à partir de 2025 d'une formation scientifique sur le climat plus poussée. 

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