Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est attendu à Nîmes ce vendredi pour parler de la sécurité du quartier de Pissevin, où deux fusillades ont eu lieu cette semaine, qui ont coûté la vie d’un enfant de 10 ans et d’un homme de 18 ans.
Le quartier de Pissevin à Nîmes sous haute surveillance. Au lendemain d’une fusillade qui a fait un mort, et d’une précédente qui a coûté la vie a un enfant de 10 ans, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, se rend sur place ce vendredi.
Il a précisé jeudi aller à la rencontre des effectifs de police de la ville du Gard, mais également des élus locaux. Il est attendu à 10h30 au commissariat de Nîmes, pour participer à une réunion de sécurité sur la situation dans la ville, gangrenée par la violence et les trafics de drogue.
Il doit ensuite se rendre à la Préfecture de Nîmes. Il devrait également rencontrer le maire LR de la ville, Jean-Paul Fournier, qui souhaite davantage de renfort pour garantir la sécurité des habitants, selon le site d’actualités locales Objectif Gard.
En marge d’un déplacement dans le Finistère ce jeudi, Gérald Darmanin a également annoncé le déploiement du Raid, une unité d’élite, à Nîmes, ainsi qu’une unité de CRS supplémentaire, qui viennent s’ajouter à la CRS-8, une unité spécialisée dans les violences urbaines, déployée depuis mardi dans la ville du Gard, après la mort d’un enfant de 10 ans. Au mois de septembre, 15 nouveaux enquêteurs de la police judiciaire doivent également arriver à Nîmes pour renforcer les effectifs déjà sur place.
Gérald Darmanin a ainsi assuré que la police serait désormais «présente nuit et jour sur les trois lieux qui seraient des lieux de deal» à Nîmes, ces quartiers de Pissevin, du Chemin Bas et du Mas de Mingue. Les différentes réunions de sécurité qui auront lieu ce vendredi auront très certainement pour objectif de trouver des solutions pérennes pour la ville du Gard afin d’enrayer le trafic de drogue.