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Souris avalée vivante dans une soirée d'intégration : l'étudiant sera jugé à Marseille en avril

La Fondation 30 Millions d’Amis avait porté plainte pour acte de cruauté et sévices graves ayant entraîné la mort d’un animal. [Capture d'écran] Fondation 30 Millions d’Amis]

L'étudiant qui avait été filmé en train de manger une souris vivante, lors d'une soirée d'intégration en septembre 2023, sera jugé le 12 avril prochain à Marseille, lors d'un procès public ordonné ce mercredi 13 mars par la magistrate.

Ils devront de nouveau s'expliquer face à la justice. Un jeune homme sera jugé le 12 avril 2024 au Tribunal Judiciaire de Marseille, a annoncé la magistrate ce mecredu 13 mars, à l'issue d'un premier procès. La Fondation 30 Millions d'Amis avait déposé plainte après la vidéo virale, sur laquelle on voit le mis en cause manger une souris vivante.

L'auteur présumé de la vidéo est également jugé, et tous deux risquent respectivement cinq et trois ans d'emprisonnement, ainsi que 75.000 et 45.000 euros d'amende.

Lors d'une soirée d'intégration organisée en septembre dernier, en vue des classe préparatoires au sein du Lycée Thiers à Marseille (Bouches-du-Rhône), un pari avait été lancé : le jeune homme devait mettre dans sa bouche un rongeur, qui appartiendrait à l'une des élèves du lycée. Mais il a ensuite maché l'animal jusqu'à le tuer.

Une «soirée arrosée hors du lycée»

C'est après avoir pris connaissance de la vidéo, que la Fondation 30 Millions d’Amis avait porté plainte pour acte de cruauté et sévices graves ayant entrainé la mort d’un animal.

«Avec ces vidéos de maltraitance animale on assiste à une ‘’banalisation’’ de la souffrance. Or la banalisation de cette souffrance, quelle qu’elle soit, n’est pas acceptable et il faut la combattre. C’est le rôle de la Fondation 30 Millions d’Amis, reconnue d’utilité publique», s'est indignée Reha Hutin, présidente de l'association. «Une blague de potaches ne peut absolument pas se faire au détriment d’un être vivant et sensible», a-t-elle poursuivi.

De son côté, le rectorat avait reconnu une affaire «choquante», soulignant toutefois que les faits s'étaient déroulés lors d'une «soirée arrosée hors du lycée». 

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