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Occupation du restaurant «Le Petit Cambodge» à Paris : six militants d'un collectif jugés ce lundi pour «violation de domicile»

Le tribunal de Paris avait ordonné le 4 janvier 2021 «l'expulsion immédiate et sans délai» des squatteurs. [JACQUES DEMARTHON/AFP ]

Des militants du collectif «L’Arche» ont squatté le restaurant parisien «Le Petit Cambodge» entre le 14 novembre 2020 et le 4 janvier 2021 pour, selon eux, dénoncer la gentrification du quartier Sainte-Marthe (10e). Six d’entre eux sont jugés pour «violation de domicile» ce lundi 9 octobre devant le tribunal judiciaire de Paris.

Une décision de justice qui doit clore cette affaire médiatique. Six militants du collectif d'associations «L'Arche», aussi surnommés les «Révoltés de la place Sainte-Marthe», seront jugés ce lundi dès 13h30 devant le tribunal judiciaire de Paris pour «violation de domicile».

Pour rappel, de nombreux membres de ce collectif regroupant des militants écologistes, féministes et antiracistes avaient investi les locaux en travaux de la nouvelle annexe du Petit Cambodge dans le 10e arrondissement de Paris le 14 octobre 2020. Face à cette occupation, les gérants du restaurant ont saisi la justice et déposé une plainte pour «violation de domicile».

Le tribunal de Paris avait ordonné le 4 janvier 2021 «l'expulsion immédiate et sans délai» des squatteurs. Un seul militant avait été identifié à l’époque et il avait été condamné à verser aux restaurateurs «153 euros par journée d'occupation», soit un montant total supérieur à 8.000 euros selon Libération.

Les squatteurs avaient changé les serrures 

Lors de leur occupation des lieux, les squatteurs ont changé les serrures et repeint les murs, avant d’accueillir des personnes isolées et des sans-abris. 

Le collectif a justifié son action en assurant lutter contre la «gentrification» du quartier au profit de «spéculateurs», de la plate-forme AirBnb ou de «restaurants de luxe et bobo». 

Il a ciblé ce restaurant, dont la terrasse avait été prise pour cible lors des attentats de novembre 2015, en raison de son inoccupation depuis cinq ans. 

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