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Disparition d’Emile : qu’est-ce que la «méthode du colimaçon» menée lors des investigations ?

Cette méthode permet aux gendarmes d’obtenir une liste de personnes allant du cercle familial d’Emile jusqu’aux touristes de passage dans la région [NICOLAS TUCAT / AFP]

Alors que les investigations se poursuivent pour retrouver la trace d’Emile, 2 ans et demi, disparu mystérieusement au Haut-Vernet depuis le 8 juillet dernier, les enquêteurs utilisent actuellement la méthode dite «du colimaçon».

Plus de trois mois après sa disparition au Haut-Vernet, Emile, 2 ans et demi, reste introuvable. Mais alors que l’enquête avance difficilement, les gendarmes tentent toujours de retrouver la trace du petit enfant. À l’heure où toutes les pistes restent envisagées, les enquêteurs en charge de l’affaire mènent ce que l’on appelle «la méthode du colimaçon».

En effet, cette approche permet aux gendarmes de la section de recherches de Marseille d’obtenir une liste de personnes allant du cercle familial d’Emile jusqu’aux touristes de passage dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le tout dans un rayon de 20 kilomètres autour du Vernet.

Concrètement, il s’agit de faire une repasse sur les noms des personnes présentes le jour de la disparition d’Emile dans le secteur et inscrites sur les registres des hôtels, des campings ou encore des résidences locatives, comme l’explique Midi-Libre.

Une fois ces listes récoltées, il faut ensuite croiser les noms de ces personnes avec ceux connus des services de police et de gendarmerie et inscrits sur le fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAIS).

Si pour l’heure aucune garde à vue n’a été lancée, la gendarmerie a mené, ce mardi 17 octobre, une perquisition au domicile d’un habitant du Haut-Vernet, comme l’a fait savoir la gendarmerie nationale à CNEWS. Celle-ci était déjà prévue et s’inscrivait dans le cadre de la continuité de l’enquête.

D’après Le Parisien, l’occupant des lieux présenterait un profil «intéressant» et plusieurs témoignages l’auraient désigné comme suspect potentiel. Il était connu de la justice pour des délits mineurs et ferait «parler de lui car il ne correspond pas aux codes locaux», a indiqué une source proche de l’enquête à nos confrères.

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