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École Stanislas : «La réalité c’est que vous n’aimez pas l’école privée», réplique Prisca Thevenot à La France insoumise

La porte-parole du gouvernement s'est exprimée sur la polémique concernant l'école Stanislas. [BERTRAND GUAY / AFP]

Ce mardi 23 janvier, la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot a eu un vif échange avec les élus de La France insoumise, autour de la polémique sur l’établissement privé Stanislas.

Une passe d’armes à en faire lever la gauche de l’Hémicycle. Alors que les questions au gouvernement ont été fortement axées sur la colère des agriculteurs, le député de La France insoumise Paul Vannier a tenu à interroger l’exécutif sur la polémique autour de l’établissement privé Stanislas, visé par un rapport de l’Education nationale relevant des «dérives» dans la teneur des cours.

«Stanislas est un territoire perdu de la République où la loi ne s’applique pas. On y pratique le séparatisme», a-t-il déclaré.

En réponse à ses propos, Prisca Thevenot, porte-parole du gouvernement, est revenue sur l’affaire concernant le lycée, dénonçant les mots de Paul Vannier. «La vérité c’est que vous n’aimez pas l’école privée, vous êtes en train de faire ici une différence entre tous les enfants», a-t-elle dénoncé.

Le directeur de Stanislas se défend

Pour rappel, cette polémique trouve son origine dans les propos de la nouvelle ministre de l’Éducation nationale Amélie Oudéa-Castéra, sur la scolarisation de ses enfants à Stanislas, suscitant un tollé. Fragilisée dès sa nomination, elle a demandé au Premier ministre Gabriel Attal de se dessaisir du rapport et du suivi de ses recommandations.

En réaction, la Ville de Paris avait décidé de suspendre son financement à l’école Stanislas «dans l’attente des clarifications requises de la part de l’Etat». De son côté, la région Île-de-France avait, quant à elle, pris la décision de maintenir son financement, tout en reconnaissant «des manquements».

Invité sur CNEWS ce dimanche, Frédéric Gautier, directeur de Stanislas, a de son côté assuré que son établissement «était lavé des soupçons et des accusations de la presse d’homophobie, de racisme et de sexisme».

Des faits pourtant présents dans un rapport de l’Education nationale, et qui avaient provoqué en octobre dernier l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris, pour «injure publique en raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre et provocation publique à la haine ou à la violence».

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