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Colère des agriculteurs : le barrage de Carbonne sur l'A64 sera levé samedi midi

«Si on s'est battus, c'est pour arrêter tout ça», a estimé Jérôme Bayle. [Miguel MEDINA / AFP]

L'éleveur occitan Jérôme Bayle, l'une des figures de la contestation des agriculteurs, a annoncé ce vendredi au côté du Premier ministre Gabriel Attal que le barrage de Carbonne (Haute-Garonne) serait levé d'ici à samedi midi.

«Si on s'est battus, c'est pour arrêter tout ça», a entamé Jérôme Bayle. Après avoir entendu les mesures de simplification et d’aides au milieu agricole du Premier ministre Gabriel Attal, l’initiateur du premier barrage devenu une figure de la contestation a indiqué que «demain midi, l’autoroute (A64) pourra circuler». Ainsi, le barrage de Carbonne (Haute-Garonne) devrait être levé samedi à la mi-journée.

Quelques instants auparavant, l’éleveur occitan avait estimé avoir obtenu gain de cause sur trois points principaux, à savoir l'abandon de la hausse de la taxe sur le gazole non routier (GNR), l'irrigation et les aides pour les éleveurs face à la maladie hémorragique épizootique (MHE).

Une évolution contrastée dans les territoires de l’Hexagone

Néanmoins, les annonces du Premier ministres n’ont pas trouvé grâce auprès de tous les contestataires. Arnaud Rousseau, patron du syndicat majoritaire FNSEA a ainsi appelé à une poursuite de la mobilisation. «Ce qui a été dit ce soir ne calme pas la colère, il faut aller plus loin», a-t-il déclaré sur TF1.

Dans l’Hexagone vendredi soir, la situation semblait contrastée. Alors que des points de blocage sur l'autoroute A10, en Indre-et-Loire et au péage de Saint-Arnoult, dans l'ouest de Paris, étaient en passe d'être levés, d’après les sections départementales de la FNSEA, le barrage situé au sud de Bourges (Cher) a, lui, été maintenu.

Dans la Creuse, les manifestants ont décidé de maintenir le blocage de la RN145 jusqu'à samedi à la mi-journée, mais ne s'estimaient pas pour autant satisfaits des mesures énoncées, qualifiant ces dernières de «honte». En Bretagne, de nombreuses manifestations étaient toujours en cours dans la soirée du vendredi 26 janvier.

Enfin, dans le Nord, des «perturbations de la circulation sont toujours en cours (...) sur plusieurs axes routiers du département», selon la préfecture, qui a considéré que «certains points de blocage pourraient être levés progressivement tout au long de ce week-end».

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