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François-Xavier Bellamy : «Emmanuel Macron n'a plus la main sur rien et a décidé de se réfugier dans les questions de société»

«Emmanuel Macron n'a plus la main sur rien et a décidé de se réfugier dans les questions de société», a dit ce lundi sur CNEWS François-Xavier Bellamy, tête de liste LR aux élections européennes.

À peine annoncée, déjà critiquée. Au lendemain de l’annonce d’une future loi visant à accompagner la fin de vie, dont les contours ont été dessinés dans Libération et La Croix par le chef de l’État, François-Xavier Bellamy, s’est interrogé sur la pertinence de ce projet d’«aide à mourir» sous «conditions strictes».

Selon la tête de liste des Républicains aux élections européennes de juin prochain, «Emmanuel Macron n’a plus la main sur rien» et choisirait ainsi «de se réfugier dans les questions de société», a-t-il résumé dans une interview accordée à Sonia Mabrouk sur le plateau de CNEWS lundi 11 mars.

«Malheureusement, je crois que personne n’est dupe», a regretté le député européen, qui a toutefois reconnu que cette question de société était «d’une infinie difficulté», d’autant plus qu’elle concernait «la vie de milliers de personnes» dans l’Hexagone. En clair, François-Xavier Bellamy estime que ce choix de calendrier établi par le président de la République résulte d’un calcul électoraliste, alors que la majorité peine à rattraper son retard sur le Rassemblement national.

Un texte présenté en avril en conseil des ministres

«Notre État est aujourd’hui devant des défis immenses», a encore déclaré la tête de liste LR aux élections européennes. Pour étayer son propos, il a notamment évoqué l’éducation nationale, la sécurité, le pouvoir d’achat ou encore la santé. Sur cette dernière thématique, il a dénoncé le fait que «des soignants qui manquent de tout» dans de nombreux services hospitaliers de France. Une pénurie qui, selon lui, si elle était résolue par le pouvoir en place, permettrait «d’aborder différemment» la question de la fin de vie.

Le débat autour de la fin de vie promet donc d’être animé. Dans ses déclarations, Emmanuel Macron avait esquissé les conditions strictes de son projet de loi qui ne serait par exemple pas accessible aux personnes dont le discernement est altéré (malades d’Alzheimer par exemple).

Pour pouvoir en bénéficier, il faudrait ainsi être atteint d’une «maladie incurable» ou subir des souffrances «réfractaires», c’est-à-dire des douleurs qui ne peuvent être apaisées par des médicaments. Un texte en ce sens sera présenté en Conseil des ministres au mois d’avril, avant d’être dévoilé aux parlementaires du Palais Bourbon.

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