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Attaque au couteau à Bordeaux : ce qu’il faut retenir de la conférence de presse de la procureure

Au cours d'une conférence de presse organisée ce jeudi 11 avril dans le cadre de l'attaque au couteau à Bordeaux survenue la veille et qui a fait une victime, la procureure de la République Frédérique Porterie est revenue sur les derniers éléments de l'enquête.

Une attaque au couteau qui reste encore floue. Ce jeudi 11 avril, Frédérique Porterie, procureure de la République de Bordeaux, s'est exprimée dans le cadre de l'attaque au couteau survenue la veille et qui a fait une victime. Le point sur les principaux éléments avancés au cours de cette conférence de presse.

L’altercation liée à l’alcool confirmée

D’après les premiers éléments de l’enquête, l’auteur de l’attaque s’en est pris à la victime et à son ami en leur reprochant de boire de l’alcool alors qu’il s’agissait de l’Aïd-el-Fitr, dernier jour du mois sacré du ramadan. Les deux victimes ont répondu à l'assaillant que leur consommation d'alcool ne le regardait pas, comme l'a indiqué la procureure lors de sa prise de parole.

Après leur avoir donné des coups de poing, l'assaillant s'est éloigné avant de revenir vers les deux hommes, qui lançaient des canettes dans sa direction. Il est alors revenu vers eux, a sorti un couteau et les a poignardés.

L’assaillant serait «d’origine afghane»

Au cours de la conférence de presse, Frédérique Porterie a indiqué que «l'auteur serait d'origine afghane et âgé de 25 ans». D'après les éléments dévoilés par la magistrate, l'assaillant est toujours en cours d'identification.

Deux victimes d'origine algérienne

En ce qui concerne les victimes de l'attaque au couteau, la procureure de la République a indiqué qu'elles étaient toutes deux originaires d'un même village en Algérie. Comme l'a ajouté Frédérique Porterie, les deux victimes sont âgées de 26 ans pour le blessé et de 37 ans pour la personne décédée.

la légitime défense «envisagée» pour le policier

Deux enquêtes ont été ouvertes dont une pour homicide volontaire. Elle a été confiée à l'IGPN et porte sur le tir policier, pour lequel l'état de légitime défense est «envisagé» au vu des premiers éléments.

Les policiers «ont demandé au mis en cause de jeter son arme à plusieurs reprises, quand ce dernier a changé de direction et s'est dirigé vers eux, couteau en main, avec une attitude menaçante» envers eux, a précisé la magistrate, en insistant sur le fait que les sommations d'usage avaient été faites.

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