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«Glucksmann casse-toi», «Palestine vivra» : le candidat PS aux élections européennes empêché de rejoindre le cortège à Saint-Etienne (vidéo)

Le candidat PS aux élections européennes et son entourage ont subi des jets de peinture et des cris comme «Glucksmann casse-toi» ou «Palestine vivra». [Marine LESPRIT / AFP]

Raphaël Glucksmann a été empêché ce mercredi matin de rejoindre le cortège de manifestants du 1er-Mai à Saint-Etienne par des militants pro-palestiniens. Le candidat PS aux élections européennes et son entourage ont subi des jets de peinture et des cris comme «Glucksmann casse-toi» ou «Palestine vivra».

Raphaël Glucksmann a été empêché, mercredi, de rejoindre le cortège du 1er-Mai à Saint-Etienne après des jets de peinture et des invectives de quelques dizaines de militants

La tête de liste du PS et de Place publique aux européennes ainsi que son entourage ont été pris à partie par près d'une cinquantaine de personnes dès leur arrivée pour rejoindre le cortège, subissant des jets de peinture et des cris comme «Glucksmann casse-toi» ou «Palestine vivra». Dénonçant «une cinquantaine d'énergumènes», dont certains appartenant à LFI selon lui, il a en conséquence renoncé à rejoindre la manifestation.

L'échange prévu après le défilé avec des militants a également été annulé. «Ces gens ne sont pas des démocrates. On le voit dans leurs violences», a déclaré Raphaël Glucksmann peu après l'incident, se disant «sûr qu'il y avait des drapeaux de la France Insoumise» parmi les personnes qui l'ont invectivé.

«80% des tweets à la France insoumise sont consacrés à Raphaël Glucksmann et à la liste PS-Place publique. Ils ont choisi leur adversaire», a-t-il ajouté.

Invectivé dès son arrivée, avant même de rejoindre le cortège, il a par la suite été poursuivi sur plusieurs centaines de mètres par des personnes criant également «PS salaud», «Palestine vaincra» ou «Saint-E n'est pas à toi», en référence au surnom de Saint-Etienne.

Jean-luc mélenchon désapprouve l'attaque

Sur X, Raphaël Glucksmann s’est longuement exprimé après l’incident survenu à Saint-Étienne dans un fil d’une douzaine de tweets. «La violence ne passera pas», a-t-il notamment déclaré, incriminant «les Insoumis et d’autres» dans ce qui est «le résultat de mois de haine et de calomnies savamment orchestrées» par ces derniers.

«Ce qui vient de se passer à Saint-Etienne est symptomatique de la brutalisation de la vie publique dans notre pays ces derniers temps. (…) Il est temps de remettre le tabou de la violence sur les personnes à l’ordre du jour. Temps d’arrêter de jouer avec le feu comme le font Jean-Luc Mélenchon et d’autres chaque jour», a poursuivi le député européen de la Place publique.

De son côté, Jean-Luc Mélenchon a désapprouvé «totalement l’expulsion de Raphaël Glucksmann», tout en se défendant des attaques de ce dernier.

«Tous ceux qui veulent faire allégeance à la lutte des travailleurs pour leurs droits ont leur place le 1er mai. Il suffit de s'écarter d'eux s'ils nous déplaisent. Cette action fournit une diversion médiatique contre le 1er mai et un rôle de victime à Glucksmann qui en profite pour nous accuser», a-t-il poursuivi, avant d’évoquer la présence de membres du collectif «Nous Vivrons» à Bezons (Val-d’Oise), les classant à «l’extrême droite».

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