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Pierre Palmade renoue avec le one man show à la rentrée

Pierre Palmade en 2008 dans sa pièce «Le comique». [PATRICK KOVARIK / AFP]

Sept ans après «J'ai jamais été aussi vieux», son dernier one man show, l'humoriste Pierre Palmade revient en solo.  

A 49 ans,  il présentera dès le 19 octobre en tournée et du 5 au 31 décembre au théâtre du Rond-Point  son nouveau one man show «Aimez-moi». Un genre qui l’a révélé au grand public en 1989 dans «Ma mère aime beaucoup ce que je fais» mis en scène par Sylvie Joly mais qu’il avait délaissé, ces dernières années, au profit de spectacles de troupe et de collaborations retentissantes notamment avec ses amies Muriel Robin et Michèle Laroque en septembre dernier à l'occasion des 20 ans de leur trilogie culte «Ils s'aiment».

Pourtant, l'auteur du sketch  «Le Scrabble» n’a jamais vraiment pu tirer un trait sur cet exercice qu’il maîtrise à la perfection. Entre 1989 à 2000, il signe et  interprète sept one man shows dont «On se connait ?» (1990), «Passez me voir à l’occasion…» (1992), «Vous m’avez manqué» (1999) et «Premiers adieux» (2000). Si dans les années 2000, il décide de marquer une pause, il renoue avec ses premiers amours dix ans plus tard avec «J’ai jamais été aussi vieux».

Cette fois, Pierre Palmade n’aura pas attendu une décennie avant de signer une nouvelle galerie de personnages aussi naïfs que lâches qui révèleront leurs galères comme leurs petits bonheurs. Certainement plus nature que jamais, il a décidé de bousculer les codes. Non seulement, avec un titre tel que «Aimez-moi», il est et fait fi des conventions qui impliquent que l’on n’affirme pas, haut et fort, le besoin d’être aimé et propose, en prime, un one man show qui débute comme un conte. Sa manière à lui d'entraîner le public dans son monde qu'il a voulu cinglant, poétique et drôle. 

Côté mise en scène, le comique a choisi de travailler avec Benjamin Guillard. Une bonne idée puisque ce dernier a, entre autres, dirigé François Morel dans son excellent seul en scène  «La fin du monde est pour dimanche» et l’ex-Deschiens Olivier Saladin dans «Ancien malade des hôpitaux de Paris». Deux vraies réussites.

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