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Pologne : la SPA reçoit un appel au sujet d'un animal inquiétant, il s'agissait... d'un croissant

Le croissant était coincé dans les branches d’un lilas. Le croissant était coincé dans les branches d’un lilas. [Capture d'écran Facebook / @Krakowskie.Towarzystwo.Opieki.nad.Zwierzetami]

Une «dangereuse» viennoiserie. Amusés, des inspecteurs polonais de la protection animale ont raconté mercredi avoir reçu un appel catastrophé d'une habitante pour leur faire part d'une étrange créature nichée sur un arbre. Arrivés sur les lieux, ils ont en réalité découvert... un croissant.

Dans une longue publication postée sur Facebook, la Société de protection des animaux (SPA) de Cracovie, dans le sud de la Pologne, a relaté avec humour cette histoire insolite, et notamment l'appel qu'ils ont reçu de cette dame désespérée.

«Cela fait deux jours qu'il est dans un arbre en face de la maison ! Les gens n'ouvrent pas leurs fenêtres parce qu'ils ont peur qu'il entre chez eux», a-t-elle expliqué, affolée, au sujet de cette «créature», selon des propos rapportés par l'organisme.

Suggérant qu'il puisse s'agir d'un oiseau de proie malade, les inspecteurs se sont vus répondre qu'il ne s'agissait vraisemblablement pas de cela. «Il est marron, il est posé dans un arbre», a indiqué la riveraine, affirmant que l'animal ressemblait davantage à un iguane - bien qu'elle n'ait pas trouvé le mot et qu'elle l'ait d'abord appelé une «lagune».

Perplexes, les inspecteurs chargés de la protection animale se sont tout de même rendus sur place et ont fini par apercevoir l'objet de toutes les attentions dans les branches d'un lilas, notant qu'il n'avait «ni pattes ni tête». «Nous savions déjà que nous ne pouvions pas aider cette créature... La mystérieuse "lagune"... s'est avérée être un croissant», ont-ils rapporté, racontant avoir éclaté de rire sur le moment.

La SPA a dit espérer que l'incident ne découragerait pas d'autres personnes de faire part de leurs inquiétudes en lien avec le bien-être animal. «Il vaut mieux vérifier et être agréablement déçu, parfois (malheureusement très rarement) rire, plutôt que de ne pas réagir, ce qui peut parfois provoquer une tragédie», a insisté l'organisation, dont le post est devenu viral sur Facebook, avec près de 4.000 likes.

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