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Suède: ils veulent appeler leur fils Vladimir Poutine, l'état civil refuse

L'administration suédoise estime que Vladimir Poutine n'est pas un prénom approprié pour un nouveau-né. [Unsplash/Hollie Santos]

Il va falloir revoir les faire-parts. En Suède, de jeunes parents venus déclarer le prénom choisi pour leur nouveau-né se sont vu opposer un refus. Les autorités locales estiment que nommer son enfant «Vladimir Poutine» n'est pas approprié.

La Skatteverket, l'agence fiscale suédoise auprès de laquelle les bébés doivent être déclarés dans les trois mois suivant leur naissance, a tout simplement rejeté leur demande.

L'institution a invoqué la Naming law, promulguée en 1982 pour la première fois et mise à jour en 2017. Selon les informations de The Independent, ce texte énonce les règles encadrant l'attribution des prénoms en Suède.

Des bébés pourtant nommés Metallica et Google

Il stipule notamment qu'un prénom «ne doit pas pouvoir offenser, ni pouvoir entraîner une gêne pour la personne portant le nom, ni pouvoir être considéré comme inapproprié pour une quelconque raison». Ainsi, d'autres prénoms ont déjà été refusés par les autorités suédoises, tels qu'Allah, Q, Ford ou encore Pilzner. Etonnament, Metallica et Google ont déjà été autorisés.

Ce couple originaire de Laholm, dans le sud du pays, souhaitait appeler son fils «Vladimir Putin», tel que le nom du président russe est couramment écrit, en suédois comme en anglais. Mais la Skatterverket a décidé que «les noms de famille ne conviennent pas comme prénoms» et «cela s'applique également aux noms qui ressemblent à des noms de famille».

Le fisc suédois a aussi refusé de considérer que «Vladimir» et «Putin» puissent être considérés comme deux prénoms distincts, jugeant «en l'espèce que la combinaison Vladimir Putin doit être appréciée dans sa totalité». Ce petit garçon ne sera donc pas un homonyme du président russe. Reste à connaître le second choix de ses parents.

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