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Espace: un morceau de la navette spatiale Challenger retrouvé au fond de la mer

Sur des images filmant leur découverte, les deux hommes ont déterré du sable une plaque recouverte de tuiles noires carrées caractéristiques de la navette spatiale. [The HISTORY® Channel / AP]

Des plongeurs ont retrouvé il y a plusieurs mois, des morceaux de ce qui reste de la navette spatiale Challenger dans le triangle des Bermudes, se trouvant là depuis 1986 après l’explosion du vaisseau. La Nasa a confirmé ce jeudi l’information.

Drôle de surprise pour les deux plongeurs qui ne s’attendaient pas à retrouver, au fond de la mer dans le triangle des Bermudes, une partie de la navette spatiale Challenger reposant là depuis le 28 janvier 1986. La Nasa elle-même, après plusieurs mois d'analyses, a confirmé ce jeudi qu'il s'agissait bien d'une partie du vaisseau.

A l’époque de l’accident, la navette avait explosé quelques dizaines de secondes seulement après son décollage en Floride aux Etats-Unis, causant la mort des sept membres de l'équipage, dont l'institutrice Christa McAuliffe. 

«L'un des plus grands jamais retrouvés»

Sur des images filmant leur découverte, les deux hommes ont déterré du sable une plaque faisant 4,5 mètres sur 4,5, recouverte de tuiles carrées caractéristiques de la navette spatiale, servant originellement à résister face à la chaleur lors de son retour dans l'atmosphère.

Les plongeurs étaient, au printemps dernier, à la recherche d’une épave d’avion datant de la Seconde Guerre mondiale, pour un documentaire sur les disparitions dans le triangle des Bermudes. 

Mais comme le hasard fait bien les choses, le segment qu’ils ont pu identifier, n’est autre que «l'un des plus grands morceaux jamais retrouvés» après cette tragédie ayant marqué l'histoire spatiale, d’après Mike Ciannilli, employé de la Nasa depuis 25 ans.

Si cette découverte impensable ne changera rien à l’enquête déjà bouclée depuis des années, observer la façon dont les matériaux ont vieilli pourrait malgré tout être intéressant. Cette épave pourra servir néanmoins de devoir de mémoire, permettant de ne pas oublier les «leçons tirées du passé» a estimé le responsable du programme Apollo et Challenger.

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