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Renaissance supprime des tweets comparant des députés à des personnages de Harry Potter

Marine Le Pen a été comparée à Voldemort. [Capture d'écran Twitter]

Le groupe Renaissance a rapidement supprimé une série de tweets publiés vendredi, dans laquelle les députés ont été comparés à des personnages de la saga Harry Potter.

Une communication qui ne passe pas du tout. Vendredi 10 février, le groupe Renaissance a supprimé une série de tweets comparant des députés de l’opposition à des personnages d’Harry Potter.

 

Dans la série de tweets, plusieurs personnalités sont prises pour cibles, comme la Première ministre Élisabeth Borne qui est comparée à Hermione Granger, un des personnages principaux de la saga et «personne sur laquelle compter». Emmanuel Macron a été gratifié d’une comparaison à Albus Dumbledore, directeur de l’école de Poudlard, sur qui «on peut toujours compter (…) en cas de crise».

En revanche, les élus de l’opposition n’ont pas été gâtés par les comparaisons, à l’image de Marine Le Pen. La présidente du groupe RN dans l’hémicycle a été associée à Voldemort, principal antagoniste de la série, en tant que «cheffe des mangemorts», qui sont ses partisans.

L'opposition n'apprécie pas les tweets

Jean-Luc Mélenchon a, de son côté, été comparé à Mimi Geignarde, un fantôme qui se balade dans l’école de magie de Poudlard. Selon le tweet, le chef de file de la France Insoumise «hante la vie politique depuis trop longtemps» et «aime (…) le fracas pour rappeler qu’il est encore bien là».

Les écologistes ont également été ciblés, dont Sandrine Rousseau. La députée EELV a été comparée à … une mandragore, une plante réputée pour ses cris stridents, qui peuvent assommer toute personne qui l’entend. «Tout est bio. Sort régulièrement de sa serre et déstructurer les hommes. Casse les oreilles de son propre camp (et surtout celles de Yannick Jadot)», indiquait le tweet. La principale concernée a réagi sur son compte, en rappelant qu’«une mandragore est une plante vivace, associée à des pouvoirs magiques», tout en dénonçant l’aspect «misogyne du tweet».

Cette série de tweets, supprimés après quelques minutes de publication, s’est notamment inspirée d’un thread sur les différents genres de journalistes en tant que personnage de la saga de J.K.Rowling.

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