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Supervision bancaire: Merkel veut y aller "pas à pas"

La chancelière Angela Merkel lors du congrès de la fédération allemande de l'industrie (BDI), le 25 septembre 2012 à Berlin [John Macdougall / AFP] La chancelière Angela Merkel lors du congrès de la fédération allemande de l'industrie (BDI), le 25 septembre 2012 à Berlin [John Macdougall / AFP]

La chancelière allemande Angela Merkel a une nouvelle fois mardi pris le contre-pied de certains de ses partenaires européens, en affirmant que la supervision bancaire européenne devait être mise en place "pas à pas", sans précipitation.

"Je suis favorable à une forte supervision des banques", a déclaré Mme Merkel, à l'occasion du congrès de la fédération allemande de l'industrie (BDI) à Berlin.

Mais cela doit se faire "pas à pas, dans l'ordre et pas trop vite", a ajouté la chancelière, marquant une nouvelle fois ses divergences de vue avec certaines de ses partenaires européens, la France en tête.

La Commission européenne a détaillé en septembre ses propositions d'une surveillance européenne des banques qui sera confiée à la Banque centrale européenne (BCE).

Si le principe est accord, les contours et le calendrier de ce superviseur, devant permettre d'éviter toute répercussion en cascade des difficultés d'une banque européenne, sont sujets à divergences.

Paris plaide que pour qu'il soit en place au début de l'année prochaine, quand Berlin ne fixe pas de calendrier, affirmant vouloir prendre le temps nécessaire pour mettre en place un outil efficace.

Angela Merkel a, dans cette logique, estimé mardi qu'il ne fallait pas faire dans la précipitation pour sortir de la crise actuelle de la zone euro.

"La crise n'est pas arrivée en une nuit. Par conséquent, nous avons besoin de prendre une longue respiration, pour surmonter cette crise", a déclaré la chancelière allemande.

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