L'enfant qui a subi une ablation des deux globes oculaires, mardi dernier en Chine, va pouvoir se faire opérer. D'après les premières informations, cet acte inhumain serait l'œuvre de sa tante, impliquée dans un trafic d'organes présumé.
Guo Bin l'enfant énuclée, retrouvé dans la province de Shanxi en Chine la semaine dernière va pouvoir se faire opérer, par un médecin ému par sa tragique histoire.
Ce fait divers a ému toute la Chine, à tel point qu'un médecin de Hong Kong, Dennis Lam, s'est manifesté pour lui apporter son aide. « Son histoire m'a mis très en colère, j'étais bouleversé. Je me suis demandé comment je pouvais l'aider. », a-t-il déclaré.
Le médecin envisage de lui poser des prothèses sur lesquelles des caméras seront intégrées. Elles ne lui permettront pas de retrouver la totalité de ses capacités visuelles, mais entre 20 et 40 % de la vue. Cette technique utilisée aux Etats-Unis et en Europe a déjà fait ses preuves.
Cette mutilation n'est pas un acte isolé dans le monde. Le trafic d'organe est fléau qui touche essentiellement les pays du Tiers-Monde comme l'Inde, où les populations les plus pauvres habitant dans les campagnes reculées, ont parfois recours à ces réseaux pour survivre.
En Chine la plupart des organes proviennent des prisonniers et des condamnés à mort, les amputations étant parfois accomplies avec l'aide de médecins. La pénurie d'organes en Chine alimente toute une filière criminelle très bien organisée.
En juin 2001 le Whashington Post révélait un trafic d'organes d'ampleur, en République populaire de Chine, qui a impliqué des médecins qui auraient prélevées des organes sur des prisonniers morts et même lorsque certains étaient vivants.
Double énucléation d'un enfant en Chine
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Il se fait ôter un morceau de rein par le nombril