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Mali: gouvernement et groupes armés signent la "fin des hostilités"

Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères, de l'intégration africaine et de la coopération étrangère du Mali le 16 juin 2014 à Alger [Farouk Batiche / AFP/Archives] Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères, de l'intégration africaine et de la coopération étrangère du Mali le 16 juin 2014 à Alger [Farouk Batiche / AFP/Archives]

Le gouvernement du Mali et six groupes armés ont signé jeudi à Alger un document sur la "cessation des hostilités" dans le cadre de négociations de paix dans ce pays du Sahel, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les deux parties ont aussi signé une "feuille de route" ayant pour objet "la mise en place d'un cadre pour des négociations de paix pour permettre l'émergence d'une solution globale et négociée", selon un document consulté par l'AFP.

Le gouvernement de Bamako et les groupes armés maliens ont entamé le 17 juillet sous l'égide d'Alger des négociations difficiles pour trouver un accord de paix dans ce pays qui reste instable malgré une intervention armée internationale toujours en cours.

Les groupes signataires sont: le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), le Mouvement arabe de l'Azawad-dissident (MAA-dissident), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et fronts patriotiques de résistance (CM-FPR).

La signature des deux documents constitue un "résultat satisfaisant qui vient de couronner la phase initiale du dialogue intermalien", a jugé le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, dans une brève déclaration.

Les négociations d'Alger doivent reprendre le mois prochain avec la perspective d'un accord final à l'automne sur le partage du pouvoir, excluant une indépendance de la région nord du pays.

Elles sont les premières à rassembler l'ensemble des parties prenantes au conflit depuis celles qui avaient abouti à un accord intérimaire le 18 juin 2013 à Ouagadougou, au Burkina Faso, ayant ouvert la voie à la tenue d'élections présidentielle et législatives.

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