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Il est payé pour fréquenter des prostituées

La prostitution est réglementée en Australie. [GREG WOOD / AFP]

John, 60 ans, a un travail pour le moins inhabituel. Cet Australien est en effet payé pour se rendre dans les salons de massage du pays afin de déterminer s'il s'agit d'un lieu de prostitution illégal. Son métier : détective privé, spécialisé dans la chasse à la prostitution. 

Ce divorcé en pré-retraite se fait ainsi passer pour un client, afin de voir jusqu'où vont les prestations proposées dans les lieux où il se rend. Si le massage se transforme en relation sexuelle, il le reporte aux autorités, qui l'emploient «J'imagine que de nombreux hommes envient la façon dont je gagne de l'argent», a témoigné John au site australien news.com.au. Et quand on lui demande si il s'agit d'une bonne activité pour une pré-retraite, il répond «oh oui, définitivement». 

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Il rédige des rapports détaillés sur les services sexuels offerts

S'il ne gagne pas des fortunes, John explique s'estimer heureux de son sort. «Je ne gagne pas beaucoup. Mais je suis payé pour faire quelque chose pour laquelle la plupart des gens sont prêts à payer beaucoup», explique-t-il, semblant ignorer le fait que la prostitution implique la plupart du temps des conditions de travail très dures pour les prostituées, victimes pour une majorité de trafics d'être humains ou contraintes de pratiquer cette activité pour survivre.

John affirme même que son fils aîné est au courant de son activité, même s'il ne l'a avouée qu'a quelques amis proches. «Je n'en parle pas beaucoup parce que c'est assez difficile qu'on vous croie lorsque vous dites être impliqué dans un tel métier». 

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Si cette activité peut paraître surprenante, elle l'est moins si l'on considère que la prostitution est une activité légale en Australie, à condition que les établissements aient les autorisations nécessaires. Le travail de John permet aux autorités australiennes de savoir ce qu'il se passe dans les salons de massages, afin de déterminer s'ils servent de couverture à des lieux de prostitution. John fournit ainsi des rapports détaillés, dans lesquels il rend notamment compte des services sexuels tarifés qui lui ont été proposés. «C'est un document qui sera utilisé au tribunal, donc il doit être très détaillé, explique John. Ce n'est pas quelque chose que vous pouvez rédiger en quelques minutes».

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