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Royaume-Uni : un nouveau cas d’importation de poupée-enfant sexuelle fera jurisprudence

Les poupées-enfants sexuelles seront désormais considérées comme des objets obscènes. [GREG BAKER / AFP]

Un juge de la Cour de Canterbury a décrété que les poupées sexuelles ressemblant à des enfants seront désormais considérées comme des objets obscènes.

Cette décision est survenue dans le cadre du procès de David Turner, un retraité de 72 ans qui travaillait auparavant dans une école primaire et était le marguillier de sa paroisse. Il a admis posséder 34.000 photos pédopornographiques, et avoir eu des relations sexuelles avec l’une de ses deux poupées-enfants, qu’il prenait soin de vêtir.

Il a été arrêté en novembre dernier, après que la douane ait intercepté une troisième poupée commandée par le retraité, en provenance de Chine.

Pour tenter de disculper leur client accusé d’importer des objets obscènes sur le territoire britannique, les avocats de David Turner avaient soutenu face à la Cour que ces poupées n’étaient pas comprises dans la liste des articles bannis. 

Mais le juge Simon James a rejeté cet argument, rétorquant que «n’importe quelle personne sensée» trouverait ces poupées obscènes, et qu’elles seraient désormais incluses dans la liste.

«Cette décision est la première du genre», s’est réjoui la National Crime Agency (NCA), qui avait arrêté David Turner, sur son site. «Ceux qui importent ces objets obscènes doivent s’attendre à ce que les autorités se rabattent sur eux», a ajouté Hazel Stewart, directrice exécutive de la NCA, à la BBC. Cette agence a saisi plus de cent poupées semblables depuis mars 2016 au Royaume-Uni.

Le coupable a quant à lui été libéré, en attendant la prononciation de sa condamnation le 8 septembre prochain. Il risque jusqu’à sept ans de prison. 

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