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Attaque au Burkina : 18 morts, dont au moins 1 Français

Vue de l'intérieur du café Capuccino, qui avait été attaqué en janvier 2016 par des jihadistes, au moment de sa réouverture le 10 juin 2017 à Ouagadougou  [Ahmed OUOBA / AFP] Vue de l'intérieur du café Capuccino, qui avait été attaqué en janvier 2016 par des jihadistes, au moment de sa réouverture le 10 juin 2017 à Ouagadougou [Ahmed OUOBA / AFP]

Des jihadistes présumés ont attaqué dimanche soir un café-restaurant à Ouagadougou, faisant 18 morts, dont un ressortissant français et sept étrangers. L'armée burkinabè a lancé l'assaut contre le commando d'agresseurs dont deux membres ont été tués.

Le restaurant Istanbul, situé à environ 200 mètres du café Cappuccino qui avait été la cible d'un attentat en janvier 2016, «a été attaqué par de présumés jihadistes», a déclaré à l'AFP un serveur du restaurant. Les forces spéciales ont lancé un assaut contre les assaillants retranchés. Deux membres du commando ont été tués.

«Trois hommes sont arrivés à bord d'un véhicule 4x4 vers 21h30, sont descendus du véhicule et ont ouvert le feu sur les clients assis sur la terrasse» de ce café fréquenté par une clientèle expatriée, a indiqué le serveur du restaurant.

Au moins 1 français tué

«Aux environs de 21 heures, une attaque terroriste a touché le restaurant Istanbul sur l'avenue Kwame Nkrumah à Ouagadougou», a déclaré le gouvernement. Cette attaque a fait pour l'instant 18 victimes dont les nationalités restent à préciser et huit blessés. Parmi les disparus, figurent au moins un Français. Une enquête antiterroriste pour assassinat vient d'être ouverte à Paris. 

Secteur «à éviter»

Dans la zone de l'attaque, la police a évacué les civils avant l'arrivée de l'armée et de la gendarmerie qui ont tout de suite lancé l'assaut, et les tirs, nourris au départ, sont ensuite devenus sporadiques.

Les Français résidents au Burkina Faso et de passage dans le pays sont invités à «éviter le secteur» du restaurant attaqué dimanche soir à Ouagadougou indique lundi matin le quai d'Orsay. Dans un communiqué, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères ajoute que l'«ambassade se tient informée de la situation grâce au contact permanent avec les autorités locales. La France est aux côtés du peuple et des autorités burkinabés dans ce moment douloureux et se tient prête à leur porter assistance».

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